Pour le Maroc, les déclarations et les actes de Ban Ki-moon ne sont « ni justifiables ni effaçables ».
Nouvelle sortie de la diplomatie marocaine. Dans une déclaration à la
presse, relayée par l’agence de presse MAP, le porte-parole du
ministère des Affaires étrangères marocain estime que les propos et les
actes « inadmissibles » de Ban Ki-moon lors de sa récente tournée régionale « ne peuvent être réduits à un simple ‘ malentendu ‘ », contrairement au terme employé par le porte-parole de l’intéressé le 28 mars.
« Ce sont des actes d’une gravité sans précédent, qui ne sont ni justifiables ni effaçables », continue le communiqué du ministère. La diplomatie marocaine assure de son côté poursuivre « l’interaction » avec les membres du Conseil de sécurité.
Une sortie qui répond au point presse tenu par le porte-parole de Ban Ki-moon Stéphane Dujarric. « L’utilisation de ce terme [occupation, ndlr] n’était pas préméditée ni délibérée, c’était une réaction spontanée, personnelle » au sort des réfugiés sahraouis que M. Ban a rencontrés à Tindouf (Algérie), a-t-il expliqué le 28 mars. Avant d’ajouter : « Nous regrettons les malentendus et les conséquences que cette expression personnelle de sollicitude a provoqués ».
Quelques heures avant la publication du communiqué du ministère
marocain des Affaires étrangères, Ban Ki-moon, alors en visite en
Tunisie, a été interrogé par des journalistes sur le différend
l’opposant au Maroc. Le secrétaire général aurait refusé toute
déclaration, de peur que ses mots ne soient « disséqués ».
Sahara occidental: Ban à #Tunis renvoie aux déclarations de son p.-parole hier et ne veut plus s'exprimer, de peur que chaque mot soit "disséqué"
— Guillaume Klein (@Guilhem_Klein) March 29, 201
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