mercredi, 16/12/2015
BRUXELLES - Le groupe confédéral de la Gauche unitaire
européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen a
exhorté mercredi les Nations unies à doter sa mission pour
l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d'un
mandat de surveillance des droits de l'Homme.
Dans un projet d'amendement concernant le Sahara occidental proposé dans le cadre de la résolution du Parlement européen sur le rapport annuel 2014 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde, et sur la politique de l'Union européenne en la matière, qui sera voté jeudi en séance plénière du Parlement à Strasbourg, le groupe "prie instamment les Nations unies de doter la MINURSO d'un mandat en matière de droits de l'homme, à l'instar de toutes les autres missions onusiennes de maintien de la paix de par le monde".
Il réitère, à l'occasion, son soutien pour "un règlement équitable et durable du conflit du Sahara occidental sur la base du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations unies en la matière".
Le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen plaide également pour le respect des droits fondamentaux des sahraouis, notamment leur liberté d'association, d'expression et leur droit de réunion.
Le groupe réclame, en outre, dans son projet d'amendement "la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis" et demande qu'"un accès aux territoires du Sahara occidental soit accordé aux parlementaires, aux observateurs indépendants, aux ONG et à la presse".
Dans une déclaration publiée à l'issue de la treizième session du Conseil d'association UE-Maroc, tenue lundi à Bruxelles, l'UE a relevé un "ralentissement", en 2015, du processus de réformes en matière des droits de l'Homme et libertés fondamentales au Maroc.
"L'UE se tient prête à poursuivre son soutien et encourage les autorités marocaines à renforcer leurs efforts en particulier sur l'égalité des genres et contre toute forme de violence sur base de l'orientation sexuelle, les libertés d'association, de rassemblement et d'expression dans le respect des principes fondamentaux de la Constitution et des engagements internationaux du Maroc", a-t-elle souligné dans sa déclaration.
Le réseau euroméditerranéen des droits de l'homme (REMDH) avait appelé dimanche l'UE et le Maroc à mettre les droits humains "au coeur" de leurs discussions.
Le REMDH a déploré que "des associations marocaines et sahraouies n'obtiennent pas leur reconnaissance légale, limitant de la sorte leur capacité d'organiser des réunions publiques et d'appeler à manifester", rappelant l'importance d'un climat de confiance et de dialogue avec les organisations indépendantes de la société civile, même les plus critiques.
Selon le REMDH, au Maroc, les libertés de circulation et d'association "restent fragiles" et "plusieurs organisations de défense des droits humains subissent de nombreuses entraves".
Dans un projet d'amendement concernant le Sahara occidental proposé dans le cadre de la résolution du Parlement européen sur le rapport annuel 2014 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde, et sur la politique de l'Union européenne en la matière, qui sera voté jeudi en séance plénière du Parlement à Strasbourg, le groupe "prie instamment les Nations unies de doter la MINURSO d'un mandat en matière de droits de l'homme, à l'instar de toutes les autres missions onusiennes de maintien de la paix de par le monde".
Il réitère, à l'occasion, son soutien pour "un règlement équitable et durable du conflit du Sahara occidental sur la base du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions des Nations unies en la matière".
Le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen plaide également pour le respect des droits fondamentaux des sahraouis, notamment leur liberté d'association, d'expression et leur droit de réunion.
Le groupe réclame, en outre, dans son projet d'amendement "la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis" et demande qu'"un accès aux territoires du Sahara occidental soit accordé aux parlementaires, aux observateurs indépendants, aux ONG et à la presse".
Dans une déclaration publiée à l'issue de la treizième session du Conseil d'association UE-Maroc, tenue lundi à Bruxelles, l'UE a relevé un "ralentissement", en 2015, du processus de réformes en matière des droits de l'Homme et libertés fondamentales au Maroc.
"L'UE se tient prête à poursuivre son soutien et encourage les autorités marocaines à renforcer leurs efforts en particulier sur l'égalité des genres et contre toute forme de violence sur base de l'orientation sexuelle, les libertés d'association, de rassemblement et d'expression dans le respect des principes fondamentaux de la Constitution et des engagements internationaux du Maroc", a-t-elle souligné dans sa déclaration.
Le réseau euroméditerranéen des droits de l'homme (REMDH) avait appelé dimanche l'UE et le Maroc à mettre les droits humains "au coeur" de leurs discussions.
Le REMDH a déploré que "des associations marocaines et sahraouies n'obtiennent pas leur reconnaissance légale, limitant de la sorte leur capacité d'organiser des réunions publiques et d'appeler à manifester", rappelant l'importance d'un climat de confiance et de dialogue avec les organisations indépendantes de la société civile, même les plus critiques.
Selon le REMDH, au Maroc, les libertés de circulation et d'association "restent fragiles" et "plusieurs organisations de défense des droits humains subissent de nombreuses entraves".
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