La rentrée scolaire a bien eu lieu à Gaza malgré tout.
Toutes les écoles n'ont pas pu rouvrir : une école sur cinq accueille toujours des déplacés de la guerre, ceux qui ont perdu leur maison.
Et plus de 500 enfants sont morts cet été sous les bombes et leur place est restée vide dans la classe.
Ces enfants sont-ils morts de simples bavures dues à la
négligence ? Les drones les plus sophistiqués du monde
sont-ils incapables de reconnaître trois enfants qui jouent
au ballon sur une plage ? Incapables d'éviter une école de
l'ONU signalée depuis longtemps comme centre de refuge
des populations déplacées ?
C'est malheureusement peu probable et cela nous amène à chercher une autre explication.
Les tortionnaires du monde entier savent que leurs victimes sont atteintes quand ils touchent à leurs enfants. Il s'agit de faire « craquer », de montrer qui est le maître, de prouver l'impossibilité de la résistance.
Seulement ça n'a pas marché : Gaza résiste, Gaza persiste.
Mais comment parlera-t-on du respect de l'autre, base du droit international, à une génération qui aura connu trois guerres en six ans ? Qui aura vu l'occupant nier le principe même de son existence ?
Terrible reportage où cette petite fille qui voulait être médecin décide qu'elle fabriquera désormais des roquettes pour les lancer sur Israël. Mais lui laisse-t-on un autre choix ?
A ces enfants qui ont connu le pire, nous disons simplement que nous défendrons leur vie et leurs droits et que nous ferons tout ce qui est possible pour que le droit international ne les oublie pas.
Car les enfants de Palestine sont un peu les nôtres.
La commission parrainages Vous pouvez consulter la liste des enfants morts avec le lien suivant :
Malheureusement nous sommes toujours en attente d’un bilan de la part de notre partenaire palestinien. Nous
attendons également de nouveaux dossiers d’enfants de Gaza à parrainer.
Un article intéressant sur le site de l'AFPS : http://www.france-palestine.org/Retour-a-l-ecole-pour-lesenfants
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