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dimanche 25 septembre 2011

Annahj (La voie démocratique) prend part à la deuxième édition de Manifiesta en Belgique

 Par Marocution, 25 /9/2011
Photo exclusive pour Marocution de K I

Ostende 24 septembre-Marocution-
Un stand du parti de gauche marocain la Voie démocratique (Annahj Addimocrati-Ex Ila Al Amam) était présent à la deuxième édition de la fête de solidarité "Manifiesta", organisée ce week-end à Bredene sur mer (5 km au Nord-Est d'Ostende en Flandre Occidentale) par le Parti du travail de Belgique PTB et son journal hebdomadaire Solidaire et les maisons médicales Médecine pour le Peuple MPLP (qui fournissent un accès aux soins de première ligne gratuit et de qualité) créent " la fête de la solidarité entre les communautés et de la gauche belge .

« Pas de mots, mais des actes ! », tel est le slogan de cette édition de Manifiesta dont l’ambition des organisateurs et d’en faire une fête annuelle à l’image de la Fête de l’Humanité en France ou de la Festa do Avante au Portugal

La première édition s'est tenue le 25 septembre 2010 et avait rassemblé près de 6000 personnes, tant du nord que du sud de la Belgique.

ManiFiesta, ça veut dire « fête ». « Parce qu’il faut pouvoir parfois se détendre,profiter. Partout en Belgique, jour après jour, des milliers de personnes luttent pour plus de justice, contre les licenciements et les fermetures d’entreprise, pour la médecine gratuite, pour la solidarité internationale, contre le nationalisme, pour la paix,… ManiFiesta veut réunir tout ce monde afin de faire une belle fête, de boire un verre et manger un bout tous ensemble » déclarent les organisateurs.

Certes, ManiFiesta c’est la musique, la détente… ; c’est aussi un message de solidarité pour dire que « le monde peut tourner autrement » et que « la justice et l’égalité sont possibles ». Mais c’est surtout un lieu de rencontre de « tous ceux qui préparent l’avenir, de tous ceux qui croient qu’un autre monde est possible ».

Cette année étant marquée par des bouleversements dans certains pays arabes. ManiFiesta ne pouvait qu’en parler.

En effet depuis les soulèvements populaires qui chassèrent Ben Ali et Hosni Mubarak de Tunisie et d’Égypte, bien d'autres pays connaissent sinon des révoltes du moins des ébullitions : Lybie, Yémen, Syrie, Maroc, Bahrein... Manifiesta propose donc cette année une conférence exceptionnelle sur l'actualité de ce printemps arabe.

Après neuf mois, quelles perspectives pour les soulèvements populaires? Quelles avancées, quelles opportunités, quelles menaces?

Tous les soulèvements sont-ils identiques? Peut-on comparer les événements survenus en Tunisie avec ceux de Syrie?

Comment la guerre de l'OTAN contre la Libye est-elle perçue dans la région ? En quoi risque-t-elle d'influer sur le cours régional des événements ?

Quelle alternative de gauche dans le monde arabe ? Du Maghreb au Mashkrek, où en sont les acteurs progressistes?

La conférence devait être animée par Nawal Al Saadawi, écrivain féministe née près du Caire en 1931, docteur en santé publique, incarcérée par le président Sadate pour son opposition au régime ; le journaliste Michel Collon, auteur de plusieurs livres et films traitant des manipulations auxquelles se livrent nos médias ; Hamma Hammami qui est le porte parole du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie, plusieurs fois emprisonné, arrêté juste avant la fuite de Ben Ali et libéré à la chute du régime ; et enfin l’islamologue Tariq Ramadan, professeur Suisse d'origine égyptienne, spécialiste de l'islam et des religions.

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