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vendredi 15 juillet 2011

Chabat vire deux fonctionnaires appartenant au mouvement 20 février

Le maire de Fès, Hamid Chabat, a pris la décision de démettre de leur fonction deux employés des communes urbaines de Fès. Les deux fonctionnaires, Lahcen Alabou et Mohamed Lharak, auraient été licenciés en raison de leur soutien au mouvement 20 février.

Le maire a justifié le licenciement de Lahcen Alabou, qui a pris effet depuis le 1 juillet, par le départ non justifié du concerné de son travail, l’insulte et la diffamation contre les responsables du centre de la commune urbaine et l’empêchement du déroulement normal des départements communaux. Mr Alabou travaillait comme aide technicien. Il est aussi secrétaire régional du parti Annahj Addimocrati et membre de l’union régionale de l’UMT mais également du conseil local d’appui au mouvement 20 février. Mohamed Lharak de son côté est membre de l’USFP et du mouvement 20 février.

La décision prise par le maire Istiqlalien est venue suite à la reprise de slogans contre lui demandant son départ dans les manifestations qu’organise le mouvement 20 février. D'autres slogans l accusaient de corruption et de diriger une bande de criminels et de « Baltagia ».

Chabat a attaqué à plusieurs reprises le mouvement du 20 février en traitant ces membres d’ennemis de dieu et de la partie, il a également présidé des manifestations contre le 20 février et a appelé à l’éradication du mouvement.



Chabat traite les manifestants du 24 avril de « hors la loi » et de « malhonnêtes »


Hamid Chabat, maire de Fès
Fès.-Lors d’une réunion au conseil de la ville de Fès, le maire Hamid Chabat a fait encore des siennes. Prenant la parole, l’istiqlalien iconoclaste aurait traité les membres du mouvement du 20 février et les participants aux manifestations du 24 avril de « hors la loi ». C’est-à-dire de délinquants ne respectant pas la loi, mais sans spécifier laquelle.
Pour Monsieur le maire les jeunes qui ont participé aux protestations du dimanche sont de « vrais malhonnêtes ». Des qualificatifs qu’il a utilisé également contre certains politiciens et syndicalistes qu’il a accusé d’œuvrer « contre les intérêts de Fès », et même « contre ceux du Maroc ».
Rien de nouveau donc. Au lieu de s’occuper des problèmes de ses administrés, qui sont nombreux et urgents, Hamid Chabat préfère allonger la liste de ses adversaires.
C’est efficace et ça permet pour un temps de faire oublier au peuple ses soucis, mais ça ne répond pas aux besoins des habitants de Fès.
Demain

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