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samedi 8 janvier 2011

La transfuge Guejmoula, révoltée, a dénoncé ce qu'elle a vu à El Aaiun

Par Diaspora sahraui, 7 /1/2011
Même les transfuges se sont révoltés contre la sauvage répression marocaine
Sur la photo Guejmoula Ebbi, une transfuge sahraouie. Selon le journal qui la publie, Assabah, celui qui se trouve avec elle est le président du groupe de son parti, le PPS, le parti du grand illuminé Khalid Naciri, ministre marocain de la communication. Toujours selon le même journal, le responsable de Guejmoula est en train de la réprimander pour son intervention au Parlement sur les évènements que la ville d'El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc, a connu lors de l'implantation du camp de Gdeym Izik. Des déclarations qui, apparemment, ont fait la polémique, si l'on croit l'agence espagnole Europa Press.
Si l'AMDH était la seule organisation a casser le mur du silence sur la vérité de ce qui s'est passé à El Aaiun, Guejmoula Ebbi a contesté la version officielle selon laquelle les "fauteurs de trouble" étaient des Sahraouis à la solde du Polisario et l'Algérie et que les seules victimes de l'agression marocaine étaient des membres des forces de l'ordre.
Un autre transfuge, Ramdan Messaoud, toujours selon Europa Press, a condamné les "fortes pressions" exercées sur Guejmoula "pour avoir dénoncé les graves violations des droits de l'homme subies par la population sahraouie après le "lundi noir".
Ramdan Messaoud est le président d'ASADEH. Son initiative de condamner la répression marocaine contre le camp de Gdeym Izik est louable, mais le fait que son association soit reconnue par le Makhzen, jette les suspicions sur sa nature, parce que le gouvernement marocain refuse de reconnaître les autres associations sahraouies de défense des droits de l'homme, même à la demande des organisations internationales reconnues 
.http://diasporasaharaui.blogspot.com/2011/01/meme-les-transfuges-se-sont-revoltes.html

Rappel : la déclaration de Guejmoula en novembre, après les évènements de El Aaiun
Traduction Apso d'une vidéo en espagnol ci-dessous :
"Parce qu’à aucun moment je n’ai pensé que le démantèlement du campement sahraoui serait fait de cette manière, de manière violente, où il y a eu des pertes humaines, beaucoup de blessés et beaucoup de gens – beaucoup de femmes et d'enfants, ont traversé ce désert pendant 18 km dans des conditions très très très difficiles, en marchant et avec beaucoup de peur. La vérité est que ça a été très impressionnant de voir des citoyens marocains, avec la police, menaçant les Sahraouis et détruisant les maisons et pillant les biens des Sahraouis. Alors je me suis demandée : vraiment, à certains moments, nous ne sommes pas des citoyens marocains, ou à un certain moment, nous sommes tous suspects, comme on le dit déjà dans la presse marocaine, que tous les Sahraouis, d'une manière ou autre, nous sommes suspects."
Elle a dit qu'elle ne restera pas silencieuse et qu'elle dénoncerait les faits depuis Rabat, bien sûr si les autorités marocaines avec lesquelles elle partage l'espace au Parlement le lui permettent.

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