Par Adib Abdessalam, 29/8/2009
La cherté de la vie devient une pratique systématique des pouvoirs publics et cela depuis toujours (voir les événements de 1981- 1984-1990 ainsi que depuis 2005), cet été aussi la classe déshéritée est confrontée à une très grande vague de hausses des prix de tous les produits alimentaires de base malgré la baisse des cours de ces produits dans le marché mondial et malgré l’année pluvieuse. La seule explication logique existante c’est que les capitalistes bourgeois qui ont fait faillite cherchent à récupérer leurs profits sur le dos de la classe ouvrière, et le gouvernement se précipite comme toujours pour les aider.
Il faut être sûr que le gouvernement est responsable de cette cherté de vie soit directement soit indirectement, à savoir qu’elle n’a pas de légitimité populaire, car la plupart des Marocains ont boycotté les élections législatives et communales.
Alors, que faire ?
Il faut lutter contre ces politiques qui enrichissent d’avantage les capitalistes et appauvrissent la classe ouvrière, les manifestations populaires doivent continuer sous la coordination des partis politiques, des centrales syndicales, des organisations des droits humains et des associations civiles. Ces manifestations populaires sont nécessaires pour arrêter l’exploitation et l’appauvrissement, la coordination entre ces différentes instances militantes doit continuer comme au début de la constitution des coordinations contre la cherté de la vie en 2006 et en 2007.
Sefrou, 2007
Ci-dessous des images de lutte des coordinations contre la cherté de la vie quand on avait la volonté de coordonner sans manipulation politique, mais dans une vision de lutte des classes pour défendre les intérêts de la classe ouvrière contre l’exploitation de la classe dominante.
Ci-dessous un lien d’une vidéo sur différents sit-in des Tansikiates :
http://www.dailymotion.com/user/adib16/video/x7v3at_marche-241220069_news
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