Par Tairi, 29/8/2009
Elle n'a pas pu être soignée.
C'est à quelques heures de notre capitale d'un pays voisin, frère, ami où toute une communauté y fait partie intégrante de notre paysage social, démographique, culturel, professionnel, idéologique politique et autres...
Toutes les demandes ont été faites, validées puis mises en attente, refusées, rejetées.
NON, on a dit non, on n'a pas voulu accepter.
On a validé un NON radical.
On a validé un NON d'ingérence à une situation à risque
On a validé une non-assistance à personne en danger …
C'est lamentable, ubuesque, kafkaien ….
A l'heure où la plupart rient, se baignent, sont attablés en terrasse et en famille , çà me révolte et je ne peux l'accepter sans réaction sans interpellation !!
Comment peut-on accepter la souffrance d'un être demandant aide, secours, assistance, soins sans tendre la main sous prétexte de …
Visa
homonymie
bureaucratie
C'est à dessein que je n'en mets pas tous les motifs invoqués.
Pour moi, je n'en vois aucun qui valide une telle situation.
Au départ, je me suis toujours, souvent en tous cas positionnée hors politique, structures syndicales ou toute émergence de diktats structurés.
Pour moi, une seule loi est à mettre en exergue, en émergence je dirai :
la dignité
l'identité
l'intégrité de la personne humaine
et ce quelque soit la couleur, son mode de pensée, de fonctionnement.
C'est la seule loi à reconnaître, celle du respect de l'individu de part et d'autres.
Où sont nos lois internationales ?
Où sont nos réseaux internationaux, si prompts parfois, souvent à se mobiliser ?
Où sont-ils donc passés ??,
Où sont passés nos valeurs de dignité, de liens, de mains tendues.
Une femme a perdu la vie à l'envers de nos foyers, de nos consciences, de nos regards dans des souffrances gratuites et innommables.
J'en appelle à tous ceux qui prônent nos idéologies : comment doit-on le percevoir ?
samedi 29 août 2009
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