par Ali Fkir, 12/05/2009
Sous prétexte qu'ils subissent les répercussions de la crise capitaliste mondiale, des patrons (qui n'ont en réalité aucun problème) réduisent (ou ferment leurs usines pour quelques jours) les effectifs des salarié-Es (ce qui ne les empêche pas de réembaucher contre des salaires réduits, économisant ainsi des millions de Dh au niveau de la masse salariale et au niveau des primes d'ancienneté...). Les premières victime de ces licenciement abusifs (sans indemnité aucune) sont bien sûr les militants et militantes syndicaux.
C'est le cas des patrons de
- ARYAN'S (confection, exploitant plus de 500 salarié-Es) qui viennent de licencier abusivement 45 ouvriers et ouvrières (y compris tout le bureau syndical - UMT). Leur seul crime est leur décision de se syndiquer, droit reconnu par la constitution.
- DOLLSAB (confection, employant 70 ouvrières), qui décide de fermer sans payer les salaires dûs, ni indemniser, ni justifier la fermeture qui reste illégale.
- TOP Clothing Company (confection employant plus de 100 salariés dont la majorité est constituée de femmes), qui a licencié les syndiqué-es (UMT).
Le patron change chaque fois le nom de l'entreprise (remise à zéro de la durée de l'ancienneté...): de ZAKITEX, il passe à KITEX, puis à Top Clothing Company, et aujourd'hui à MARBLE-Steel (sans reprendre cette fois - ci les syndiqués).
- SN City Wash (lavage industriel et teinture, employant plus de 300 salariés), qui licencie 22 militants syndicalistes (UMT), pour appartenance syndicale.
Les points communs à la majorité de ce type de patrons.
* Non respect du SMIG
* Pas de bulletin de paie
* Non déclaration à la CNSS ( ou déclaration partielle)
* La durée de travail hebdomadaire non respectée (sans que les heures supplémentaires soient payées)
* Atteinte à la dignité des ouvrier-Es (insultes, comportements dégradants...)
* Allergie à l'activité syndicale.
Que font les autorités "compétentes"?
Elles épaulent les "gentils" patrons contre les "méchant-Es" ouvrier-Es.
Le 5 mai 2009 la police a tabassé les ouvrier-Es de ARYAN'S (j'ai vu personnellement les traces des matraques), a arrêté 11 militants qui ont été relâchés par la suite après avoir signé des PV dont ils ignorent toujours le contenu.
Ces victimes ont organisé le 12 mai 2009 une marche de protestation dans le quartier industriel de Bernoussi. Des syndicalistes étaient là pour exprimer leur solidarité avec leurs camarades (les représentants des 650 CEMABOIS de Sidi Maârouf toujours en grève pour leurs droits légitimes, des salarié-Es du CINÉMA DAWLIZ...).
Les ouvriers et ouvrières victimes de l'arbitraire patronal, de la complicité des autorités, de la surexploitation capitaliste ont réussi leur marche du mardi 12 mai 2009, et ils ne pensent pas rester inactifs tant que leurs droits légitimes sont bafoués.
Les droits ne se donnent jamais, ils s'arrachent.
Il n ' y a pas d'autres solutions en dehors de la lutte consciente, organisée et unitaire.
* Sidi Bernoussi : la Zone industrielle de Sidi Bernoussi Zenata au sud de Casablanca est l'une des plus anciennes et la plus importante du Maroc, avec plus 600 entreprises ssur 1000 hectares employant plus de 50 000 travailleurs et travailleuses, réparties entre textile et cuir (40%), chimie (30%), industrie mécanique et électrique (20%) et agro-industrie (10%). Une dizaine de bidonvilles hébergeaient en 2001 7500 personnes, des travailleurs et leurs familles. Ils sont en voie de résorption dans le cadre d'un programme piloté par la Banque mondiale.(NDLR SOLIDMAR)
- ARYAN'S (confection, exploitant plus de 500 salarié-Es) qui viennent de licencier abusivement 45 ouvriers et ouvrières (y compris tout le bureau syndical - UMT). Leur seul crime est leur décision de se syndiquer, droit reconnu par la constitution.
- DOLLSAB (confection, employant 70 ouvrières), qui décide de fermer sans payer les salaires dûs, ni indemniser, ni justifier la fermeture qui reste illégale.
- TOP Clothing Company (confection employant plus de 100 salariés dont la majorité est constituée de femmes), qui a licencié les syndiqué-es (UMT).
Le patron change chaque fois le nom de l'entreprise (remise à zéro de la durée de l'ancienneté...): de ZAKITEX, il passe à KITEX, puis à Top Clothing Company, et aujourd'hui à MARBLE-Steel (sans reprendre cette fois - ci les syndiqués).
- SN City Wash (lavage industriel et teinture, employant plus de 300 salariés), qui licencie 22 militants syndicalistes (UMT), pour appartenance syndicale.
Les points communs à la majorité de ce type de patrons.
* Non respect du SMIG
* Pas de bulletin de paie
* Non déclaration à la CNSS ( ou déclaration partielle)
* La durée de travail hebdomadaire non respectée (sans que les heures supplémentaires soient payées)
* Atteinte à la dignité des ouvrier-Es (insultes, comportements dégradants...)
* Allergie à l'activité syndicale.
Que font les autorités "compétentes"?
Elles épaulent les "gentils" patrons contre les "méchant-Es" ouvrier-Es.
Le 5 mai 2009 la police a tabassé les ouvrier-Es de ARYAN'S (j'ai vu personnellement les traces des matraques), a arrêté 11 militants qui ont été relâchés par la suite après avoir signé des PV dont ils ignorent toujours le contenu.
Ces victimes ont organisé le 12 mai 2009 une marche de protestation dans le quartier industriel de Bernoussi. Des syndicalistes étaient là pour exprimer leur solidarité avec leurs camarades (les représentants des 650 CEMABOIS de Sidi Maârouf toujours en grève pour leurs droits légitimes, des salarié-Es du CINÉMA DAWLIZ...).
Les ouvriers et ouvrières victimes de l'arbitraire patronal, de la complicité des autorités, de la surexploitation capitaliste ont réussi leur marche du mardi 12 mai 2009, et ils ne pensent pas rester inactifs tant que leurs droits légitimes sont bafoués.
Les droits ne se donnent jamais, ils s'arrachent.
Il n ' y a pas d'autres solutions en dehors de la lutte consciente, organisée et unitaire.
* Sidi Bernoussi : la Zone industrielle de Sidi Bernoussi Zenata au sud de Casablanca est l'une des plus anciennes et la plus importante du Maroc, avec plus 600 entreprises ssur 1000 hectares employant plus de 50 000 travailleurs et travailleuses, réparties entre textile et cuir (40%), chimie (30%), industrie mécanique et électrique (20%) et agro-industrie (10%). Une dizaine de bidonvilles hébergeaient en 2001 7500 personnes, des travailleurs et leurs familles. Ils sont en voie de résorption dans le cadre d'un programme piloté par la Banque mondiale.(NDLR SOLIDMAR)
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