L'exercice de la liberté de la presse au Maroc a connu de "nombreuses entraves" entre 2008 et 2009, a estimé dimanche le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse."Il n'y a pas eu de changement majeur par rapport aux années précédentes", note le SNPM dans son rapport annuel (2008-2009) publié dimanche.Celui-ci fait toutefois mention des "nombreuses entraves qu'a connues la liberté de la presse", notamment des "agressions contre des journalistes" dans l'exercice de leur profession, ainsi que de tracasseries pour certains d'entre eux, notamment devant le Parquet
."Le cadre juridique régissant la profession n'a pas connu lui non plus de changement", a déclaré le président du SNMP Younes Moujahid, en référence à la "nécessité de réformer le code de la presse".
Dans le rapport, le SNPM réitère son attachement à la réforme de ce code appelant à la suppression des peines privatives de liberté, notamment les "articles punissant les atteintes aux +valeurs sacrées+, à savoir l'islam, l'intégrité territoriale et la monarchie".
Younes Moujahid estime toutefois que la "presse nationale évolue plus librement, connaît un essor, s'ouvre dans un esprit plus dynamique"."Heureusement, on n'est pas dans un système verrouillé. Mais il y a toujours un manque de garanties dans l'exercice de la profession", souligne-t-il.
Source: AFP, 4/5/2009
."Le cadre juridique régissant la profession n'a pas connu lui non plus de changement", a déclaré le président du SNMP Younes Moujahid, en référence à la "nécessité de réformer le code de la presse".
Dans le rapport, le SNPM réitère son attachement à la réforme de ce code appelant à la suppression des peines privatives de liberté, notamment les "articles punissant les atteintes aux +valeurs sacrées+, à savoir l'islam, l'intégrité territoriale et la monarchie".
Younes Moujahid estime toutefois que la "presse nationale évolue plus librement, connaît un essor, s'ouvre dans un esprit plus dynamique"."Heureusement, on n'est pas dans un système verrouillé. Mais il y a toujours un manque de garanties dans l'exercice de la profession", souligne-t-il.
Source: AFP, 4/5/2009
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