À 300 km des tapis rouges de Marrakech se trouve une de ces poches de résistance. Là, dans la commune d’Imider, dans le sud-est, un mouvement appelé « Sur la voie de 96 » tient le tout premier International Environmental Justice Film Festival ainsi que des ateliers dans un camp de protestataires.
Tenant son nom de l’année au cours de laquelle la communauté a riposté lorsque le régime et l’armée marocains sont venus pour éliminer leur camp de protestataires, Sur la voie de 96 a émergé en 2011 pour contester l’impact environnemental négatif causé par l’exploitation de la mine d’argent dans la région qui a pollué l’eau, l’air et les sols, selon des militants.
Moha Tawja, membre du mouvement, insiste pour que la population locale
soit au centre des discussions concernant les problèmes environnementaux
et leurs solutions.
« Nous avons choisi d’organiser diverses activités à Imider pour dire aux gens que nous sommes ceux qui doivent penser et agir », a déclaré Tawja. « Nous sommes ceux qui vivent avec ces problèmes et qui en souffrent, pas l’ONU ou les parties à la convention de Marrakech. »
L’un des axes des efforts de Sur la voie de 96 est le travail de la Société Métallurgique d’Imider (SMI), filiale de la société Managem, basée à Casablanca, qui extrait l’argent des mines locales.
« L’un des points de nos revendications et notre objectif est le droit à un environnement sûr. Nous luttons contre l’aggravation de la pollution causée par l’activité minière de SMI », a déclaré Tawja. « Cette mafia pille la nappe phréatique, monopolise nos terres et tue notre économie locale basée sur l’agriculture. »
Depuis août 2011, moment où les villageois d’Imider ont occupé et bloqué la principale station de pompage qui fournit de l’eau à la mine, les habitants résistent à l’exploitation minière par l’entreprise.
« Déjà cinq ans et cinq mois, la résistance des villageois d’Imider continue malgré la ténacité des autorités qui épuise nos énergies », a-t-il dit.
Middle East Eye a contacté SMI concernant cette affaire.
Le mouvement utilise le hashtag #300KmSouth pour attirer l’attention de la communauté et des médias internationaux, mettant l’accent sur la COP22, sur leur lutte. Il a également publié une courte vidéo pour expliquer comment les déchets toxiques de Managem affectent la communauté locale :
« Nous avons choisi d’organiser diverses activités à Imider pour dire aux gens que nous sommes ceux qui doivent penser et agir », a déclaré Tawja. « Nous sommes ceux qui vivent avec ces problèmes et qui en souffrent, pas l’ONU ou les parties à la convention de Marrakech. »
L’un des axes des efforts de Sur la voie de 96 est le travail de la Société Métallurgique d’Imider (SMI), filiale de la société Managem, basée à Casablanca, qui extrait l’argent des mines locales.
« L’un des points de nos revendications et notre objectif est le droit à un environnement sûr. Nous luttons contre l’aggravation de la pollution causée par l’activité minière de SMI », a déclaré Tawja. « Cette mafia pille la nappe phréatique, monopolise nos terres et tue notre économie locale basée sur l’agriculture. »
Depuis août 2011, moment où les villageois d’Imider ont occupé et bloqué la principale station de pompage qui fournit de l’eau à la mine, les habitants résistent à l’exploitation minière par l’entreprise.
« Déjà cinq ans et cinq mois, la résistance des villageois d’Imider continue malgré la ténacité des autorités qui épuise nos énergies », a-t-il dit.
Middle East Eye a contacté SMI concernant cette affaire.
Le mouvement utilise le hashtag #300KmSouth pour attirer l’attention de la communauté et des médias internationaux, mettant l’accent sur la COP22, sur leur lutte. Il a également publié une courte vidéo pour expliquer comment les déchets toxiques de Managem affectent la communauté locale :
La
conférence sur les changements climatiques, soi-disant pour des
négociations entre États, n’est en réalité qu’une autre mascarade
poursuivant des politiques…
middleeasteye.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire