Une nouvelle victime de mines au Sahara Occidental
Photo: Smara News
Tout comme beaucoup de Sahraouis, chaque jour Mohamed Ali Maaigal
traverse le désert a la recherche de l’herbe, le foin et l’eau pour ses
troupeaux de chèvres et de chameaux. Le vendredi 18 Avril lors de l’une
de ses voyages habituels au alentours de Foum Chguag, une région située
entre la ville de Smara et El Aaiun, sa veille marque de véhicule Land
Rover roule sur une mine.
Dans l’explosion, le véhicule, comme le démontre la photo ci-dessus,
est presque complètement détruit. Miraculeusement, il n' était que légèrement
blessé.
Le mur de sable appeler “mur de la honte” est de 2700km de longueur
est contient sur ses périphéries des millions de mines anti-char et
anti-personnel. Il divise le territoire du Sahara Occidental en deux
parties.
Pour rappel, dans son rapport (S/2016/355) sur la situation
concernant le Sahara occidental, du 19 avril 2016, le Secrétaire Général
de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné que “Les mines terrestres et autres
restes explosifs de guerre ont continué de mettre en danger la vie des
observateurs militaires et des membres des équipes logistiques de la
MINURSO, ainsi que les populations locales et nomades. Selon le même
rapport, deux accidents liés aux mines et à d’autres restes explosifs de
guerre se sont produits à l’est du mur de sable touchant cinq civils,
tandis que 15 accidents liés aux mines et à des restes explosifs de
guerre sont survenus à l’ouest du mur de sable faisant au total 21
blessés et 2 morts parmi la population civile.
En revanche, le Maroc refuse catégoriquement de signer le traité
d’Ottawa de 2007 sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la
production et de transfert des mines antipersonnel et sur leur
destruction et la convention sur les armes a sous munition de 2008.
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