Au cours des différentes activités entamées au Forum des Associations
Parisiennes tenu le 17 September dernier à Paris, la cause sahraouie a
marqué sa présence à travers des exposés et débats sur le Sahara
Occidental organisé par CARASO, le Comité d'Action et de Réflexion pour
l'Avenir du Sahara Occidental.
Un atelier s'est organisé sur le Sahara Occidental et a été animé par
Najem Sidi, militant sahraoui et président de cette organisation, et
dans lequel il a évoqué les derniers développements de la cause
sahraouie, notamment les violations graves des droits de l'homme, le
pillage illégale des ressources naturelles et les manœuvres dilatoires
marocaine pour empêcher la tenue d'un référendum d'autodétermination au
profit du peuple sahraoui. Najem Sidi a fait rappel de l'historique du
conflit encore persistant au Sahara Occidental et le droit inaliénable
des sahraouis à disposer d'eux-mêmes conformément au droit
international.
Devant un parterre de journalistes, politiciens et activistes de la
société civile, il a souligné que la carte du Maroc au sein de l'Union
Européenne vient d'être corrigée pour exclure le Sahara Occidental des
frontières marocaines et ce conformément aux critères de la légalité
internationale. Il a souligné par ailleurs que les politiciens européens
doivent se rappeler que les accords signés entre le Maroc et l'UE ne
doivent pas inclure le territoire du Sahara Occidental car ni l’Union
européenne (UE) ni ses États membres, et les autres pays à travers le
Monde ne reconnaissent la souveraineté du Maroc sur les territoires
sahraouis; une démarche soutenue par la Cour de Justice de l'UE et
récemment rectifiée par l'avis de l'avocat générale de l'UE qui stipule
que le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc.
Dans le même contexte, le président de CARASO s'est expliqué longuement
sur les ressources naturelles sahraouies informant la présence du
dernier article paru sur le journal français "Libération" dans lequel on
mentionne le navire Key Bay qui transite l'huile de poisson en
provenance de El Aaiun occupée et qui accoste au port de Fécamp, et ce
malgré la décision de la cour de l'UE qui interdise de telles
transactions.
Par ailleurs, Najem Sidi a mis le point sur la gravité de tel pillage
illégal espérant que la position de la France soit plus objective et
équilibrée par rapport à la cause sahraouie en respectant le droit
indéfectible des sahraouis à l'autodétermination. Pour rappel, les
activités de ce forum ont été caractérisées par la présence de nombreux
personnalités politiques, des centaines de militants associatifs locaux
et plus de 350 organisations.
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