Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

vendredi 1 janvier 2016

Pays du CCG: le Maroc, le pôvre mendiant ! n’a reçu que 2 des 14 milliards de dirhams de dons promis


Par Abdelhafid Lagzouli ,25/12/2015 


CCG
© Copyright : DR
Kiosque360.
 La baisse des prix du pétrole à moins de quarante dollars et la guerre menée au Yémen ont l’air de peser sur les finances des pays du Conseil de Coopération du Golfe. Et cela impacte aussi le Maroc: les dons promis au royaume tardent à arriver.
La Loi de Finances 2015 prévoyait un total de 13 milliards de dirhams de dons en provenance des pays du Golfe que le Maroc devait recevoir dans le cadre de son partenariat stratégique avec les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). «Cependant, à fin octobre, le royaume n’a reçu que 2 milliards de dirhams», souligne le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum dans sa livraison de ce week-end des 26-27 décembre. En tout et pour tout, d’ici la fin de l’année, le Maroc n’aura obtenu que 4 milliards de dirhams, anticipe le journal.


Ce retard a déjà été abordé par le ministre de l’Economie et des Finances. En effet, lors des discussions de la Commission des Finances autour du Projet de Loi de Finances 2016, Mohamed Boussaid a expliqué ce «non-respect» de l’agenda comme étant un résultat direct de la chute des prix du pétrole. Quoi qu’il en soit, le gouvernement a décidé de reporter ces dons sur la Loi de Finances 2016.

Pour sa part, Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib est revenu sur ce contretemps lors du dernier point presse, organisé mardi dernier. Pour le patron de la Banque centrale du royaume, ce retard n’a rien à voir avec la situation actuelle dans la région et son manque de stabilité.

«C’est un accord scellé en 2012. Dès la première année, rien n’a été concrétisé. Il a donc fini par être reporté», rapporte le journal. «Nous n’avons aucun problème avec l’Arabie Saoudite. Le souverain s’est récemment rendu dans ce pays. Donc, tout va bien», a rappelé Jouahri.

Des observateurs, cités par le journal, voient en la baisse, sous le seuil des quarante dollars des prix du pétrole, et la guerre que mènent les pays du Golfe au Yémen, qui coûte des millions de dollars par an, des raisons suffisantes pour justifier ce retard.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire