Le Conseil portugais pour la paix et la
coopération (CPPC) a appelé au respect des droits de l'homme au Sahara
occidental et à la libération des prisonniers politiques sahraouis des
prisons marocaines.PUBLIE LE : 8/6/2015
D.R |
Le Conseil portugais pour la paix et la coopération (CPPC) a appelé au
respect des droits de l'homme au Sahara occidental et à la libération
des prisonniers politiques sahraouis des prisons marocaines.
Dans un communiqué publié vendredi et relayé par l'agence d'information
sahraouie (SPS), le CPPC dénonce l'aggravation de la situation dans les
territoires occupés du Sahara Occidental, la garde dans les prisons
marocaines de plus de 50 militants sahraouis victimes de persécution et
de jugements illégaux, ainsi que la violation des droits fondamentaux de
la population
sahraouie».
Le CPPC appelle à la solidarité du peuple portugais avec la cause sahraouie conformément aux stipulations de la Constitution portugaise, tout en exprimant sa solidarité avec Takbar Haddi qui
observe une grève de la faim depuis plus de 21 jours devant le consulat
du Maroc à Las Palmas. Mme Haddi réclame la dépouille de son fils,
assassiné dans les territoires occupés du Sahara occidental par des
colons marocains avec la complicité des autorités marocaines.
Une délégation du CPPC dirigée par la présidente de la direction
nationale Ida Figueredo et Carlos Carvalho, membre de la direction
nationale tiendra le 9 juin une réunion avec tous les groupes
parlementaires et la commission des affaires étrangères pour «dénoncer
le grave situation dans les territoires du Sahara Occidental occupés par
le Maroc».
Des associations espagnoles appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités
La plateforme nationale d'associations solidaires avec le Sahara (CEAS -
Sahara) a appelé le gouvernement espagnol à faire preuve de «décision»
et de «courage» à assumer ses responsabilités vis-à-vis du Sahara
occidental. Le collectif pro-sahraoui, dans un communiqué publié sur
une réunion de haut niveau hispano-marocaine, tenue samedi à Madrid, a
demandé à l'Espagne de s’«impliquer de manière décisive dans la
recherche d'une solution politique qui reconnaît les droits légitimes du
peuple sahraoui et de ne plus céder au chantage du Maroc et de cesser
d'éviter de parler de la décolonisation» du Sahara Occidental.
Il s'agit, selon ce collectif d'associations cité par l'agence de presse sahraouie (SPS),d'«un problème de responsabilité commune qui fera, tant qu'il dure, que
les relations entre les deux pays soient basées sur le chantage et la
méfiance».
Dans ce sens, CEAS-Sahara a rappelé que le Maroc «ne ménagera aucun
effort» pour «traîner» l'Espagne dans un «scénario permanent de
violation de la légalité internationale et de violation des droits de
l'homme», comme c'est le cas dans le drame de la citoyenne sahraouie Takbar Haddi.
Mme Haddi est en grève de la faim depuis plus de 21 jours devant le
consulat du Maroc à Las Palmas pour réclamer la dépouille de son fils,
assassiné dans les territoires occupés du Sahara occidental par des
colons avec la complicité des autorités marocaines.
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