Par l ’Organisation Démocratique du Travail , 6/6/2012
L' Organisation Démocratique du Travail condamne vivement l'arrestation de près de 100 migrants africains à Rabat, dans la soirée du mercredi 6 juin 2012, et exige leur libération immédiate et sans conditions et la garantie de leurs droits légitimes.
Elle déplore encore une fois cette attitude gouvernementale contraire aux droits de l'homme et à la Convention internationale sur la protection des droits des migrants et de leurs familles, ratifiée par le Maroc.
L’Organisation démocratique du travail vient d’être informée avec une grande stupéfaction et préoccupation, par l’un des membres de l’Alliance des migrants au Maroc , l'arrestation de près de 100 migrants africains et y compris les membres de l'Alliance qui sont enregistrés auprès du Haut Commissariat pour les réfugiés HCR. Ces arrestations ont eu lieu dans la capitale du Maroc et viennent au moment même où les travailleurs et travailleuses migrants se préparent pour l’organisation d’un congrès national d’affiliation.
L'Organisation démocratique du travail condamne avec fermeté ce traitement contraire aux droits de l'homme et la Convention internationale sur la protection des droits des migrants et leurs familles, ratifiée par le Maroc , renouvèle et réitère sa demande au gouvernement marocain pour :
- La libération de tous les prisonniers de migrants africains sujets de cette campagne d’arrestation et sans conditions
- - La réalisation des principes et des exigences des conventions internationales et humanitaires tel que stipulé dans la Constitution marocaine afin de protéger les droits des migrants.
La mise en œuvre de la Conférence interparlementaire de l'Afrique, tenue à Rabat en 2008 qui appelle à la sécurisation des droits énoncés dans les instruments internationaux, en particulier la Convention internationale sur la protection de tous les travailleurs migrants et leurs familles, et de chaque personne qui est sur la terre du Maroc, sans aucune forme de discrimination, et d’éloigner ce dossier de toute approche sécuritaire.
Les restrictions de l'immigration légale, qui a produit, en particulier, les résultats de la tente immédiatement fait les migrants plus vulnérables à l'exclusion, la violence, l'agression et de marginalisation.
- Le respect des décisions et recommandations de l'Organisation internationale pour les migrations, l'Organisation internationale du Travail, et le Haut Commissaire pour les Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipule que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et que chacun a les droits et les libertés énoncés par cet outil, à se conformer aux instruments internationaux relatifs à la protection des réfugiés :
- "la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et la Convention de 1961 de l'Organisation de l'unité africaine, et la protection de l'expulsé (la Convention de 1954 sur l'état de l'expulsion,
- la Convention de 1961 sur la réduction des cas de expulsé), et la protection des travailleurs migrants (la Convention de 1990 pour la protection de tous les travailleurs et les membres de leurs familles), et la protection des victimes du commerce illégal des migrants (Protocoles contre le trafic d'immigrants clandestins en 2000 Protocoles à la Convention contre la criminalité transnationale organisée de la frontière).
Pour le Bureau exécutif
Secrétaire général Ali Lotfi
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06 61 08 17 60
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