Le quotidien Al Quds Al Arabi annonce avec une
extrême précaution une possible visite de Guterres au Maroc et à Tindouf. Sauf
que sur ce dossier le Portugais, comme ses prédécesseurs, est obligé d’attendre
l’autorisation de l’administration de Donald Trump avant de prendre des
initiatives.
Le secrétaire général des Nations Unies va-t-il se
rendre à Rabat et Tindouf ? Une annonce faite avec précaution par le
quotidien Al Quds Al Arabi, basé à Londres qui cite des «sources» aux Nations
Unies.
Les mêmes «sources» avancent, qu’en cas d’obstacles
empêchant la visite d’Antonio Guterres, le Portugais devrait se contenter de
tenir des réunions avec de hauts représentants du Maroc et du Polisario, et ce,
après l'échéance d’avril. Des entretiens destinés à circonscrire la crise de Guerguerate
et, éventuellement, relancer le processus de paix en rade depuis 4 ans.
Pour rappel le vendredi 24 février, le SG de l’ONU
avait eu une conversation téléphonique avec le roi Mohammed VI suivie d’une
audience accordée au représentant du Front à New York, Ahmed Boukhari.
Qu’en est-il du feu vert de
l’administration Trump ?
«Sur ce dossier, la marge de manœuvre de Guterres
est très réduite. Il ne peut prendre une telle initiative sans l’aval de
l’administration Trump», nous confie une source proche du dossier. «Certes dans
la crise de Guerguerate, il a réussi à écarter le médiateur Christopher Ross
mais c’est tout ce qu’il peut entreprendre en attendant de connaitre la
position américaine», précise-t-elle.
Lire l'article : https://www.yabiladi.com/articles/details/51540/deplacement-guterres-rabat-tindouf-attente.html
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Politique
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Déplacement de Guterres à Rabat et Tindouf en attente d'une validation de l'administration Trump ?
Le quotidien Al Quds Al Arabi annonce avec une extrême précaution une
possible visite de Guterres au Maroc et à Tindouf. Sauf que sur ce
dossier le Portugais, comme ses prédécesseurs, est obligé d’attendre
l’autorisation de l’administration de Donald Trump avant de prendre des
initiatives.
Les mêmes «sources» avancent, qu’en cas d’obstacles empêchant la visite d’Antonio Guterres, le Portugais devrait se contenter de tenir des réunions avec de hauts représentants du Maroc et du Polisario, et ce, après l'échéance d’avril. Des entretiens destinés à circonscrire la crise de Guerguerate et, éventuellement, relancer le processus de paix en rade depuis 4 ans.
Pour rappel le vendredi 24 février, le SG de l’ONU avait eu une conversation téléphonique avec le roi Mohammed VI suivie d’une audience accordée au représentant du Front à New York, Ahmed Boukhari.
Qu’en est-il du feu vert de l’administration Trump ?
«Sur ce dossier, la marge de manœuvre de Guterres est très réduite. Il ne peut prendre une telle initiative sans l’aval de l’administration Trump», nous confie une source proche du dossier. «Certes dans la crise de Guerguerate, il a réussi à écarter le médiateur Christopher Ross mais c’est tout ce qu’il peut entreprendre en attendant de connaitre la position américaine», précise-t-elle.
Une position de Washington qui reste encore pour l'instant à définir et à clarifier. Ce qui devrait laisser au Baker Institute, fondé en 1993, un espace pour prodiguer ses conseils et ses recommandations au nouveau maitre du Département d’Etat. Le think-tank créé par James Baker, l’ancien chef de la diplomatie de George Bush (janvier 1989 - janvier 1993), est connu pour ses positions hostiles au Maroc. Une probable conséquence des pressions du royaume pour qu’il démissionne de son poste d’envoyé personnel de Kofi Annan au Sahara occidental en 2004.
D'ailleurs, en décembre 2016, un média américain affirmait que la nomination de Rex Tillerson à la tête du Département d’Etat fait suite à de vives recommandations émanant de James Baker et de Robert Gates, l’ancien ministre de la Défense sous le 2e mandat du président Georges W Bush et le premier de Barack Obama.
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Déplacement de Guterres à Rabat et Tindouf en attente d'une validation de l'administration Trump ?
Le quotidien Al Quds Al Arabi annonce avec une extrême précaution une
possible visite de Guterres au Maroc et à Tindouf. Sauf que sur ce
dossier le Portugais, comme ses prédécesseurs, est obligé d’attendre
l’autorisation de l’administration de Donald Trump avant de prendre des
initiatives.
Les mêmes «sources» avancent, qu’en cas d’obstacles empêchant la visite d’Antonio Guterres, le Portugais devrait se contenter de tenir des réunions avec de hauts représentants du Maroc et du Polisario, et ce, après l'échéance d’avril. Des entretiens destinés à circonscrire la crise de Guerguerate et, éventuellement, relancer le processus de paix en rade depuis 4 ans.
Pour rappel le vendredi 24 février, le SG de l’ONU avait eu une conversation téléphonique avec le roi Mohammed VI suivie d’une audience accordée au représentant du Front à New York, Ahmed Boukhari.
Qu’en est-il du feu vert de l’administration Trump ?
«Sur ce dossier, la marge de manœuvre de Guterres est très réduite. Il ne peut prendre une telle initiative sans l’aval de l’administration Trump», nous confie une source proche du dossier. «Certes dans la crise de Guerguerate, il a réussi à écarter le médiateur Christopher Ross mais c’est tout ce qu’il peut entreprendre en attendant de connaitre la position américaine», précise-t-elle.
Une position de Washington qui reste encore pour l'instant à définir et à clarifier. Ce qui devrait laisser au Baker Institute, fondé en 1993, un espace pour prodiguer ses conseils et ses recommandations au nouveau maitre du Département d’Etat. Le think-tank créé par James Baker, l’ancien chef de la diplomatie de George Bush (janvier 1989 - janvier 1993), est connu pour ses positions hostiles au Maroc. Une probable conséquence des pressions du royaume pour qu’il démissionne de son poste d’envoyé personnel de Kofi Annan au Sahara occidental en 2004.
D'ailleurs, en décembre 2016, un média américain affirmait que la nomination de Rex Tillerson à la tête du Département d’Etat fait suite à de vives recommandations émanant de James Baker et de Robert Gates, l’ancien ministre de la Défense sous le 2e mandat du président Georges W Bush et le premier de Barack Obama.
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