La célébration, aujourd’hui, du 40e anniversaire de la proclamation de
la République arabe sahraouie démocratique (RASD) intervient dans une
conjoncture marquée par une vaste campagne de soutien au peuple sahraoui
qui lutte pacifiquement pour son indépendance et son droit à
l'autodétermination.
Proclamée le 27 février 1976 par le Front Polisario à Bir Lehlou, au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui, la RASD ne cesse, en effet, de réaliser des succès sur la scène internationale et attire des adhérents à sa cause juste. Il s'agit, notamment, de la poursuite de sa reconnaissance par des États, l'élan de solidarité pour la protection et le respect des droits de l'homme dans les territoires occupés, et les verdicts prononcés en faveur de la RASD, à travers le combat que mène le Front Polisario, pour la protection des richesses sahraouies illégalement exploitées par l'occupant marocain. La commémoration de cet événement intervient également au lendemain de l'annonce retentissante de la visite dans la région, à partir du 6 mars prochain, du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui avait auparavant appelé à la reprise de négociations «sérieuses et responsables» entre les deux partis au conflit, le Maroc et le Front Polisario.
Soutien croissant au référendum d’autodétermination
Par ailleurs, plusieurs actions sont menées à travers le monde pour exiger du Conseil de sécurité de l'Onu l'organisation du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui. Une pétition a été initiée, dans ce sens, par le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, à l'échelle européenne, voire mondiale. Dans un appel intitulé «Sahara occidental-Référendum maintenant», les initiateurs de cette campagne demandent au Conseil de sécurité d'«organiser, avant la fin de l'année 2017, le référendum d'autodétermination au sein de la population sahraouie suivant les règles du Plan de paix de 1991». «Le peuple sahraoui doit pouvoir jouir pleinement de son droit à disposer de lui-même, ainsi que l'établit la Charte des Nations unies», ne cesse-t-on de marteler. En outre, des appels sont lancés pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et l'arrêt des pratiques de harcèlement et de déportation perpétrées contre eux par les autorités d'occupation marocaines et à faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis aux mains du Maroc. Les Sahraouis se souviennent aujourd’hui des premières étapes de la création et de la construction des institutions de l’État sahraoui qui était plus un rêve et un miracle, a ajouté SPS.
Une délégation de l'Assemblée populaire nationale participera à cet évènement. La délégation parlementaire aura durant cette visite «des entretiens avec les hauts responsables sahraouis et assistera aux festivités et activités célébrant l'anniversaire», précise le communiqué. La délégation algérienne sera présidée par la présidente du groupe parlementaire de l'amitié et de la fraternité algéro-sahraouie, Saïda Brahim Bounab.
Le président sahraoui : « La communauté internationale
et l’ONU doivent reconnaître la RASD »
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a lancé, hier à Rabouni, un «appel urgent» à l’adresse de la communauté internationale et à l’ONU, les exhortant à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD). «(...) Aujourd’hui, je lance un appel urgent et dire qu’il est temps que la communauté internationale, avec tous les États qui en sont membres, et les Nations unies entreprennent la voie de l’Union africaine pour reconnaître la République sahraouie», a déclaré M. Abdelaziz, en marge d’une cérémonie officielle d’accueil de délégations internationales, à la veille de la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de la RASD. M. Abdelaziz a souligné que la communauté internationale «doit donc assumer ses responsabilités et reconnaître la République sahraouie, comme l'avait fait l'ONU pour la question palestinienne». «Il faut qu’elle fasse la même chose avec la question sahraouie. C’est cela la réponse adéquate et essentielle», a-t-il exhorté. Par ailleurs, le président sahraoui a réaffirmé que le Maroc obstruait toutes les issues qui mènent à la solution, en fermant la porte du référendum et celle de la négociation. «Il (le Maroc, ndlr) ferme même le territoire du Sahara occidental à la visite de Christopher Ross, l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, et même pour le Secrétaire général des Nations unies et les observateurs internationaux. Donc, toutes les portes ont été fermées par le Maroc devant tous les efforts», a-t-il déploré.
La cérémonie d’accueil de délégations internationales, à la base du Chahid-El-Hanafi, a été précédée d’un défilé de forces militaires de l’Armée de libération sahraouie avec une centaine de chars d’assaut et de blindés de transport de troupes, ainsi que des armes légères.
À quelques jours de sa visite dans les camps des réfugiés
Ban Ki-moon : « L’éradication du colonialisme exige une action rapide »
Le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, a affirmé, à New York, que le colonialisme est une «priorité urgente» pour la communauté internationale et dont l'élimination exige une «action rapide». «Les résolutions successives de l'Assemblée générale reflètent la volonté de longue date des Nations unies pour mettre fin à la colonisation. Cette priorité urgente exige une action rapide», a déclaré le chef de l'Onu dans un message lu en son nom, à l'occasion de la session inaugurale 2016 du Comité spécial de décolonisation de l'Onu. «Nous devons faire mieux, en se concentrant sur la réalisation des actions approuvées par l'Assemblée générale», a-t-il réaffirmé, en soulignant que «la communauté internationale avait les moyens d'éradiquer le colonialisme».
Le secrétaire général de l'Onu a encouragé ce Comité spécial à intensifier son dialogue sur l’action à mener pour imprimer l’élan qu’il faut à la décolonisation. Intervenant au cours de cette session, le président élu du Comité, M. Rafael Dario Ramirez Carreno (Venezuela), a salué la mission de cet organe «chargé d’un des processus les plus remarquables de l’histoire de l’Onu», et s'est engagé à respecter la tradition des séminaires régionaux et des visites dans les 17 territoires non autonomes qui attendent toujours de pouvoir exercer leur droit à l’autodétermination.
Soixante-dix ans après sa création, a fait observer le président de ce Comité, l’Onu a fait de la décolonisation, de la paix et de la sécurité, ses symboles les plus importants, comme en atteste l’augmentation du nombre de ses États membres, après les processus d’émancipation enclenchés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et réactivés pendant les années 60 du siècle dernier. Mais il a regretté la persistance des situations coloniales qui représentent «une violation des droits fondamentaux, une contradiction des buts et principes de la Charte des Nations unies et un stigmate sur la conscience du monde».
Des intellectuels espagnols appellent l’Onu à l'application de la légalité internationale
La mise en œuvre de la légalité internationale par l’Onu dans la question du Sahara occidental occupé a été recommandée par les participants à une rencontre organisée, jeudi, à l'Institut des sciences politiques de l’université de Madrid (Campus Somosaguas). «L’Onu devrait mettre un terme à toutes les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et permettre au peuple sahraoui de recouvrer ses droits bafoués depuis le début de la colonisation marocaine», ont souligné les intervenants lors de cette rencontre initiée par la Société espagnole des études contemporaines Kosmos-Polis. Ils ont, en outre, demandé d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des parties marocaines impliquées dans les différents crimes (assassinats, disparitions, viols) commis contre les Sahraouis, tout en dénonçant les manipulations diplomatiques auxquelles recourt le Maroc pour tromper les diverses organisations mondiales et l’opinion publique internationale. Sur ce point, ils ont appelé à la mobilisation des ONG, des associations ainsi que des communautés universitaires et des partis politiques afin de mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui, qui durent depuis 40 ans. L’ambassadeur de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) en Espagne, Mme Khira Boulahi, a remercié les participants (universitaires, étudiants, représentants de la société civile et partis politiques) lesquels ont réaffirmé que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation. Après avoir donné un aperçu historique sur le conflit du Sahara occidental depuis le retrait des forces espagnoles à ce jour, Mme Boulahi a fait part de la poursuite favorable de l'action diplomatique de la RASD.
Proclamée le 27 février 1976 par le Front Polisario à Bir Lehlou, au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui, la RASD ne cesse, en effet, de réaliser des succès sur la scène internationale et attire des adhérents à sa cause juste. Il s'agit, notamment, de la poursuite de sa reconnaissance par des États, l'élan de solidarité pour la protection et le respect des droits de l'homme dans les territoires occupés, et les verdicts prononcés en faveur de la RASD, à travers le combat que mène le Front Polisario, pour la protection des richesses sahraouies illégalement exploitées par l'occupant marocain. La commémoration de cet événement intervient également au lendemain de l'annonce retentissante de la visite dans la région, à partir du 6 mars prochain, du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui avait auparavant appelé à la reprise de négociations «sérieuses et responsables» entre les deux partis au conflit, le Maroc et le Front Polisario.
Soutien croissant au référendum d’autodétermination
Par ailleurs, plusieurs actions sont menées à travers le monde pour exiger du Conseil de sécurité de l'Onu l'organisation du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui. Une pétition a été initiée, dans ce sens, par le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui, à l'échelle européenne, voire mondiale. Dans un appel intitulé «Sahara occidental-Référendum maintenant», les initiateurs de cette campagne demandent au Conseil de sécurité d'«organiser, avant la fin de l'année 2017, le référendum d'autodétermination au sein de la population sahraouie suivant les règles du Plan de paix de 1991». «Le peuple sahraoui doit pouvoir jouir pleinement de son droit à disposer de lui-même, ainsi que l'établit la Charte des Nations unies», ne cesse-t-on de marteler. En outre, des appels sont lancés pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines et l'arrêt des pratiques de harcèlement et de déportation perpétrées contre eux par les autorités d'occupation marocaines et à faire la lumière sur le sort de plus de 651 disparus sahraouis aux mains du Maroc. Les Sahraouis se souviennent aujourd’hui des premières étapes de la création et de la construction des institutions de l’État sahraoui qui était plus un rêve et un miracle, a ajouté SPS.
Une délégation de l'Assemblée populaire nationale participera à cet évènement. La délégation parlementaire aura durant cette visite «des entretiens avec les hauts responsables sahraouis et assistera aux festivités et activités célébrant l'anniversaire», précise le communiqué. La délégation algérienne sera présidée par la présidente du groupe parlementaire de l'amitié et de la fraternité algéro-sahraouie, Saïda Brahim Bounab.
Le président sahraoui : « La communauté internationale
et l’ONU doivent reconnaître la RASD »
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a lancé, hier à Rabouni, un «appel urgent» à l’adresse de la communauté internationale et à l’ONU, les exhortant à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD). «(...) Aujourd’hui, je lance un appel urgent et dire qu’il est temps que la communauté internationale, avec tous les États qui en sont membres, et les Nations unies entreprennent la voie de l’Union africaine pour reconnaître la République sahraouie», a déclaré M. Abdelaziz, en marge d’une cérémonie officielle d’accueil de délégations internationales, à la veille de la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de la RASD. M. Abdelaziz a souligné que la communauté internationale «doit donc assumer ses responsabilités et reconnaître la République sahraouie, comme l'avait fait l'ONU pour la question palestinienne». «Il faut qu’elle fasse la même chose avec la question sahraouie. C’est cela la réponse adéquate et essentielle», a-t-il exhorté. Par ailleurs, le président sahraoui a réaffirmé que le Maroc obstruait toutes les issues qui mènent à la solution, en fermant la porte du référendum et celle de la négociation. «Il (le Maroc, ndlr) ferme même le territoire du Sahara occidental à la visite de Christopher Ross, l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, et même pour le Secrétaire général des Nations unies et les observateurs internationaux. Donc, toutes les portes ont été fermées par le Maroc devant tous les efforts», a-t-il déploré.
La cérémonie d’accueil de délégations internationales, à la base du Chahid-El-Hanafi, a été précédée d’un défilé de forces militaires de l’Armée de libération sahraouie avec une centaine de chars d’assaut et de blindés de transport de troupes, ainsi que des armes légères.
À quelques jours de sa visite dans les camps des réfugiés
Ban Ki-moon : « L’éradication du colonialisme exige une action rapide »
Le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-moon, a affirmé, à New York, que le colonialisme est une «priorité urgente» pour la communauté internationale et dont l'élimination exige une «action rapide». «Les résolutions successives de l'Assemblée générale reflètent la volonté de longue date des Nations unies pour mettre fin à la colonisation. Cette priorité urgente exige une action rapide», a déclaré le chef de l'Onu dans un message lu en son nom, à l'occasion de la session inaugurale 2016 du Comité spécial de décolonisation de l'Onu. «Nous devons faire mieux, en se concentrant sur la réalisation des actions approuvées par l'Assemblée générale», a-t-il réaffirmé, en soulignant que «la communauté internationale avait les moyens d'éradiquer le colonialisme».
Le secrétaire général de l'Onu a encouragé ce Comité spécial à intensifier son dialogue sur l’action à mener pour imprimer l’élan qu’il faut à la décolonisation. Intervenant au cours de cette session, le président élu du Comité, M. Rafael Dario Ramirez Carreno (Venezuela), a salué la mission de cet organe «chargé d’un des processus les plus remarquables de l’histoire de l’Onu», et s'est engagé à respecter la tradition des séminaires régionaux et des visites dans les 17 territoires non autonomes qui attendent toujours de pouvoir exercer leur droit à l’autodétermination.
Soixante-dix ans après sa création, a fait observer le président de ce Comité, l’Onu a fait de la décolonisation, de la paix et de la sécurité, ses symboles les plus importants, comme en atteste l’augmentation du nombre de ses États membres, après les processus d’émancipation enclenchés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et réactivés pendant les années 60 du siècle dernier. Mais il a regretté la persistance des situations coloniales qui représentent «une violation des droits fondamentaux, une contradiction des buts et principes de la Charte des Nations unies et un stigmate sur la conscience du monde».
Des intellectuels espagnols appellent l’Onu à l'application de la légalité internationale
La mise en œuvre de la légalité internationale par l’Onu dans la question du Sahara occidental occupé a été recommandée par les participants à une rencontre organisée, jeudi, à l'Institut des sciences politiques de l’université de Madrid (Campus Somosaguas). «L’Onu devrait mettre un terme à toutes les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et permettre au peuple sahraoui de recouvrer ses droits bafoués depuis le début de la colonisation marocaine», ont souligné les intervenants lors de cette rencontre initiée par la Société espagnole des études contemporaines Kosmos-Polis. Ils ont, en outre, demandé d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des parties marocaines impliquées dans les différents crimes (assassinats, disparitions, viols) commis contre les Sahraouis, tout en dénonçant les manipulations diplomatiques auxquelles recourt le Maroc pour tromper les diverses organisations mondiales et l’opinion publique internationale. Sur ce point, ils ont appelé à la mobilisation des ONG, des associations ainsi que des communautés universitaires et des partis politiques afin de mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui, qui durent depuis 40 ans. L’ambassadeur de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) en Espagne, Mme Khira Boulahi, a remercié les participants (universitaires, étudiants, représentants de la société civile et partis politiques) lesquels ont réaffirmé que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation. Après avoir donné un aperçu historique sur le conflit du Sahara occidental depuis le retrait des forces espagnoles à ce jour, Mme Boulahi a fait part de la poursuite favorable de l'action diplomatique de la RASD.
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