Par THE ASSOCIATED PRES, 17/7/2010
RABAT, Morocco - La cour d'appel de Salé a confirmé samedi la peine de prison à vie frappant Abdelkader Belliraj, ce ressortissant maroco-belge condamné en juillet 2009 pour avoir dirigé un réseau terroriste de 35 membres démantelé en février 2008.
Son frère Salah a en revanche vu sa peine réduite de 8 à 5 ans. La chambre criminelle a confirmé les jugements prononcés en première instance à l'encontre de Mohamed El Yousfi, Redouane Khalidi, Abdessamad Bennouh, Abdellah Remache, Jamal El Bay, Hossein Brighach et Abdellatif Bekhti, condamnés à 30 ans de prison ferme. Elle a aussi confirmé les autres peines prononcées allant d'un an avec sursis à 15 ans ferme.
La cour a aussi décidé de réduire de 25 à 10 ans de prison ferme les peines prononcées en première instance à l'encontre de Mustapha Moâtassim et Mohamed Marouani, leaders de deux partis, l'un banni et l'autre interdit, et de 20 à 10 ans de prison ferme celles frappant Ma-El Ainin Alaa Badella et Abdelhafid Sriti, ancien correspondant au Maroc de la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, proche du Hezbollah.
Réagissant a ce verdict, Sakina Kada, épouse d'Abdelhafid Sriti, a déclaré à l'Associated Press qu'elle n'accordait "aucune importance aux sentences prononcées contre les prisonniers politiques et que 25, 20, 10 ou 5 ans de détention restent des chiffres sans valeur".
Me Khalid Soufiani, avocat des détenus politiques, a estimé que ces réductions de peine "ne veulent rien dire car le seul verdict que la défense attendait est l'acquittement pur et simple". Pour lui, "le verdict est de nature politique et le plus grand perdant n'est autre que le Maroc".
AP
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