Par Ali Fkir, coordinateur du CSOS, 8/4/2010
Après l'initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui a consisté en la reconnaissance du bureau syndical et à l'ouverture des discussions directes avec ce bureau, les ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l'OCP avaient suspendu provisoirement leurs sit in et marches de protestation. Mais devant les tergiversations des représentants de l'Etat, les prolétaires ont essayé d'organiser le jeudi 1er avril un nouveau sit in mais ils furent victimes d'une répression sauvage: 24 prolétaires ont été hospitalisés.
Le gouverneur ( accompagné d'autres fonctionnaires de l'Etat) de Khouribga a repris ses démarches et a rencontré le bureau syndical cette semaine pour leur annoncer que pour travailler il faut passer par les sociétés d'intérim et cela dans le cadre du CDD. Ainsi le gouverneur remet le conflit à la case de départ.
Rappelons que ces 850 ouvriers ont ont été recrutés par la SMESI (filiale 100% de l'OCP), travaillé des années dans le groupe et se retrouvent aujourd'hui dans la rue après avoir adhéré à l'UMT, et réclamé leur intégration et titularisation selon la loi en vigueur.
Les prolétaires, victimes de l'arbitraire de l'OCP et de la complicité de l'Etat ont décidé de reprendre le flambeau de la lutte.
Nous condamnons les tergiversations des représentants de l'Etat et la connivence OCP-Etat
Nous lançons un appel à tous les défenseurs des causes justes, à tous les amis des travailleurs de reprendre le drapeau de la solidarité.
LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE !
solidaire sans demi mesure
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