Urgent : Hamma Hammami tabassé aujourd'hui à Tunis
Propos recueillis par Catherine Graciet, Bakchich, 29/9/2009
Hamma Hammami, porte-parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) et époux de la militante des droits de l’homme Radhia Nasraoui a été tabassé cet après-midi à l’aéroport de Tunis. Il rentrait de Paris où il a appelé au boycott de la présidentielle du 25 octobre sur Al Jazeera et France 24.
La dictature du président Ben Ali se raidit de plus en plus à l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre prochain. L’homme politique et porte-parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), Hamma Hammami, en a fait l’amère expérience ce mardi 29 septembre après-midi à son arrivée à l’aéroport de Tunis, en provenance de Paris. De passage en France les jours précédents, il avait appelé au boycott du scrutin présidentiel notamment sur les chaînes Al Jazeera et France 24. Voici son témoignage recueilli il y a quelques minutes :
« Mon épouse Radhia Nasraoui m’a prévenu que l’aéroport de Tunis était encerclé par les forces de l’ordre et même que les autorités avaient vidé le hall où les familles attendent les passagers qui arrivent.
A la descente de l’avion, j’ai été entouré par de nombreux agents en civil ainsi que de hauts responsables dont des commissaires de la police politique. Ils m’ont escorté jusqu’à l’endroit où on donne les passeports et le douanier m’a dit « Au revoir M. Hammami ».
Les policiers m’ont ensuite tabassé en me donnant des coups sur la figure et des coups de pieds, notamment sur la poitrine. Ils ont également cassé mes lunettes. Comme je criais, ils m’ont enfermé dans un bureau et ont continué à me tabasser en insultant Al Jazeera et France 24. Ils m’ont ensuite confisqué des papiers personnels ainsi que 345 euros que j’avais dans mon portefeuille.
Je suis sorti de l’aéroport et les policiers m’ont suivi sur 200 mètres en m’insultant moi et ma femme. Ils lui ont également cassé son téléphone portable. Je n’ai qu’une chose à dire : Nous continuerons jusqu’à la fin de la dictature. Ces pratiques fascistes ne nous feront pas taire ! ».
Hamma Hammami, porte-parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) et époux de la militante des droits de l’homme Radhia Nasraoui a été tabassé cet après-midi à l’aéroport de Tunis. Il rentrait de Paris où il a appelé au boycott de la présidentielle du 25 octobre sur Al Jazeera et France 24.
La dictature du président Ben Ali se raidit de plus en plus à l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre prochain. L’homme politique et porte-parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), Hamma Hammami, en a fait l’amère expérience ce mardi 29 septembre après-midi à son arrivée à l’aéroport de Tunis, en provenance de Paris. De passage en France les jours précédents, il avait appelé au boycott du scrutin présidentiel notamment sur les chaînes Al Jazeera et France 24. Voici son témoignage recueilli il y a quelques minutes :
« Mon épouse Radhia Nasraoui m’a prévenu que l’aéroport de Tunis était encerclé par les forces de l’ordre et même que les autorités avaient vidé le hall où les familles attendent les passagers qui arrivent.
A la descente de l’avion, j’ai été entouré par de nombreux agents en civil ainsi que de hauts responsables dont des commissaires de la police politique. Ils m’ont escorté jusqu’à l’endroit où on donne les passeports et le douanier m’a dit « Au revoir M. Hammami ».
Les policiers m’ont ensuite tabassé en me donnant des coups sur la figure et des coups de pieds, notamment sur la poitrine. Ils ont également cassé mes lunettes. Comme je criais, ils m’ont enfermé dans un bureau et ont continué à me tabasser en insultant Al Jazeera et France 24. Ils m’ont ensuite confisqué des papiers personnels ainsi que 345 euros que j’avais dans mon portefeuille.
Je suis sorti de l’aéroport et les policiers m’ont suivi sur 200 mètres en m’insultant moi et ma femme. Ils lui ont également cassé son téléphone portable. Je n’ai qu’une chose à dire : Nous continuerons jusqu’à la fin de la dictature. Ces pratiques fascistes ne nous feront pas taire ! ».
Au fait, la Tunisie est-elle pogonophobe ?
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