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vendredi 2 octobre 2009

Le fils de Ben Barka salue la diffusion de mandats d'arrêt

Ces mandats visent quatre Marocains soupçonnés d'être impliqués dans la disparition de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka, enlevé en 1965 à Paris.

Le fils de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, disparu en 1965 à Paris, a salué vendredi la diffusion par Interpol de mandats d’arrêt internationaux visant quatre Marocains tout en soulignant la nécessité d’une «volonté politique» pour faire la lumière dans cette affaire.
«Enfin! Ces mandats d’arrêt avaient été lancés il y a deux ans. Ce sont deux années perdues, 44 ans après la disparition de mon père», a dit Bechir Ben Barka à l’AFP.
«Or chaque année compte car les témoins vieillissent et nous n’aimerions pas que la vérité parte au fond d’une tombe. Tout laisse à penser que mon père a été assassiné mais ce qui nous intéresse, c’est de connaître la vérité», a ajouté Bechir Ben Barka.
Ces mandats, signés le 18 octobre 2007 par le juge parisien Patrick Ramaël et révélés le 22 octobre lors d’une visite d’Etat de Nicolas Sarkozy au Maroc, ont été notifiés ces derniers jours par Interpol après accord du ministère de la Justice.
«Une très bonne nouvelle»
Ils visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des Etudes et de la Documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l’enlèvement, et Abdlehak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains.
«Nous attendons l’application de ces mandats. Il y a tellement eu de fausses bonnes annonces dans cette affaire», a affirmé M. Ben Barka.
«S’il y a une réelle volonté politique, il faut qu’ils soient entendus par un juge marocain», a-t-il ajouté.
Pour l’avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin, l’annonce de la diffusion de ces mandats est une «très bonne nouvelle».
«Madame Alliot-Marie applique le droit, je loue sa décision», s’est-il félicité.
«Lorsque Michèle Alliot-Marie est arrivée au ministère de la Justice, je lui ai écris pour l’informer de la situation, lui dire qu’il était inadmissible que les mandats d’arrêts soient bloqués en France et que la France était en train de se rendre complice du Maroc», a-t-il expliqué.

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