Chahid El Hafed, 05 sept 2016 (SPS)
L’envoyé spécial
du SG de l’ONU et chef de la Mission de l’ONU pour le référendum au
Sahara occidental, Mme Kim Bolduc a été reçue lundi au siège du
secrétariat d’État à la sécurité et à la documentation, par le ministre
de la Défense nationale, Abdelahi Lehbib en présence du secrétaire
d’État à la sécurité et à la documentation, Brahim Mohamed Mahmoud et du
coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M’Hamed Khadad.
Mme Kim Bolduc est accompagnée par le général, Mohamed Tayeb Azam,
commandant des forces de la mission des Nations unies pour le référendum
au Sahara occidental (Minurso).
“La rencontre a permis à la direction sahraouie d’exprimer sa
position vis-à-vis de la situation, conformément à la déclaration du SG
de l’ONU appelant au retour au statuquo, notamment l’arrêt des travaux
et le retrait des forces royales marocaines au-delà du mur “, a indiqué,
M. Brahim Mohamed Mahmoud dans une déclaration à la presse nationale.
Le secrétaire d’État à la sécurité et à la documentation a réaffirmé
que “la seule solution pour éviter le dérapage de la région vers le pire
est l’arrêt des travaux et le retrait immédiat des forces royales
marocaines au-delà du mur marocain”.
Il a également affirmé “la disponibilité de la partie sahraouie pour
toutes les éventualités quel que soit le prix pour faire face aux
violations marocaines à l’accord de cessez-le-feu signé sous l’auspice
de l’ONU et l’OUA (actuellement l’UA)”.
“La mission principale pour laquelle la MINURSO a été crée est la
mise en œuvre globale du plan de règlement de l’ONU et l’OUA/UA, à
savoir la création de conditions favorables pour la tenue d’un
référendum permettant au peuple sahraoui de décider de son propre avenir
“, a rappelé M. Mohammed Mahmoud.
Pour rappel, le secrétaire d’État à la sécurité et à la documentation
a été chargé le 15 août dernier par le président de la République,
Brahim Ghali, d’interpeller le Dr Yussef Djedyan, chef du Bureau de la
MINURSO, à Tindouf, pour l’informer de la forte protestation du front
Polisario pour la violation flagrante marocaine et sans précédent de
l’accord du cessez-le- feu signé entre le front Polisario et le Royaume
du Maroc sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, le 6
septembre 1991.
Dans le même contexte, le ministre de la Défense nationale a informé
Boko Oumar, chef d’état-major par intérim de la MINURSO, des mesures
prises par l’Armée de libération populaire sahraoui (ALPS) pour faire
face aux violations du Royaume du Maroc dans la zone tampon d’Elgagarat
en violation de l’accord du cessez-le-le feu numéro 1. (SPS)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire