Toujours dans le cadre des
dernières violations à l’égard des droits de nos détenus politiques à la prison
d’Errachidya, nous tenons à informer l’opinion publique que la raison pour
laquelle les détenus Moujane, Hourane et Faska n’ont pas pu voir leurs familles
en visite à la prison, le jeudi 11 Août 2016, était un complot de la direction et
de ses fonctionnaires. Ces derniers n’ont absolument pas convoqué les trois
détenus à rejoindre la salle des visites.
Ce ne sont donc pas eux qui ont refusé de
sortir, comme les fonctionnaires l'ont dit aux familles qui ont parcouru une
longue distance afin d’arriver à cette ville et de voir leurs fils et/ou frère
en prison. Et cela bien sûr, quoi qu'il en soit, montre le niveau de
dégradation des comportements des cadres de cette institution et la poursuite
de l'approche sécuritaire systématique contre tout ce qui a une relation avec
les manifestations pacifiques d’Imider.
Quant à la tentative de fabrication
de fausses et fragiles accusations à l’encontre de ces détenus, l'administration
de la prison a délibérément rédigé un rapport non fondé contre eux en les
accusant de «menace à l’ordre et à la sécurité de l’institution" !!
Sachant
qu'ils ont été empêchés de se rencontrer, et mis sous contrôle policier afin d’écouter leurs appels téléphoniques de près, et qui doit, suivant des instructions de
la direction, être dirigé vers un seul numéro téléphonique, en plus des
comportements abusifs que nous avons mentionnés dans les publications
précédentes, ce qui a conduit à la grève de la faim menée par Hourane et Faska avant
d'être transmis vers d'autres prisons plus loin que le premier.
**** Récapitulatif après la visite familiale à la prison en
11-08-2016:
- Transfert de Omar Hourane à la
prison de Khenifra.
- Transfert de Omar Moujane à la
prison Toulal n° 1 de Meknès.
- Transfert de Mustafa Faska à la
prison de Zagora.
- Transfert de Ibrahim El
Hamdaoui à la prison de Tata.
- Oubrka Hamid et Samad Madri
sont encore à la prison d’Errachidya jusqu’à présent.
- Suspension de la grève de la
faim.
Pour rappel, Omar Moujane, Brahim El Hamdaoui et Samad Madri ont été arrêtés arbitrairement en 01-03-
2014 et condamnés injustement à deux ans de prison et à deux ans et demi pour des juridictions civile
et pénale, et ils seront libérés début septembre prochain dans le cas où la
demande de dérogation aux peines minimales est acceptée, les détenus Omar Hourane
et Mustafa Faska qui ont été arrêtés en 2014, en plus aux détenus Hamid Oubrka
et Ichou Hamdan arrêtés en décembre 2013, seront libérés en décembre 2017 à condition d'
une telle réduction pour une telle occasion.
Que Dieu et que les hommes libres aident leurs familles qui supporteront
les difficultés des voyages après la séparation de leurs fils et leurs
transfert très loin de leurs habitats.
ALBBAN-IMIDER 16-08-2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire