Par L'Economiste | Le 28/04/2016 -
Le rapport du département d’État américain sur la situation des droits de l’homme au Maroc (Lire le flash du 14 avril 2016)
passe mal au sein de la Direction générale à l’administration
pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Le document "contient nombre
d’allégations dénuées de tout fondement" sur les conditions de détention
au Maroc, dénonce la DGAPR, regrettant le fait que le rapport omette
les efforts déployés pour "améliorer les conditions de détention dans
les prisons marocaines". L’administration pénitentiaire rejette ainsi la
majorité du contenu sur la surpopulation carcérale, la séparation des
détenus mineurs et majeurs, l’alimentation ou encore l’accès aux soins.
Sur ce point justement, la DGAPR affirme que les prisonniers sont mieux
traités avec 1 médecin pour 675 détenus, contre 1 pour 1.650 citoyens au
niveau national, ou encore 6 consultations par détenu chaque année,
contre une pour chaque citoyen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire