Raymond MEOT / 1 day ago
Il concerne un des conflits « oubliés » de l’actualité. La lutte du
peuple sahraoui pour son émancipation sur fond de décolonisation et de
richesses pétrolières. En contrôlant le Sahara occidental, les autorités
marocaines nient l’existence du peuple sahraoui et répriment sévèrement
toute manifestation. Arrestations arbitraires, mauvais traitements,
tortures et condamnations de militants sahraouis à l’issue de procès
inéquitables en toute impunité.
En octobre 2010, Naâma Asfari, défenseur des droits de l’homme et 20 000
personnes ont participé à la création à Gdeim. Izil au sud du Maroc
d’un camp de tentes traditionnelles de ce peuple nomade pour protester
contre les discriminations dont ils sont les victimes et réaffirmer le
droit des Sahraouis à l’autodétermination
Le 8 novembre 2010, les forces de sécurité marocaines ont donné
l’assaut. Le campement est violemment démantelé par l’armée et la
police. Bilan onze membres des forces de sécurité et deux civils sont
morts lors des troubles qui ont eu lieu dans ce camp et à El-Ayoun la
ville principale du Sahara occidental et des centaines d’arrestation et
de torture
En 2013, un tribunal militaire a condamné 25 hommes à l’issue d’un
procès entachés de nombreuses irrégularités. Les peines vont de 20 ans
d’emprisonnement à la réclusion à perpétuité. Naâma Asfari ayant signé
des aveux sous la torture est condamné à 30 ans de prison. Naâma Asfari a
déposé plainte et le Comité contre la torture a déclaré cette plainte
recevable. Elle devrait être examinée dans les prochains mois. En
attendant, Naâma Asfari comme ses camarades croupit toujours dans les
geôles marocaines.
Pour venir en aide à ce défenseur des droits de l’homme et à ses
camarades emprisonnés :
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