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lundi 18 juin 2012

On le savait, mais il est bon de le rappeler : Le roi du Maroc s'enrichit plus vite que son ombre

Par Slate, 18/6/2012
 
 Le site d’information marocain Good dresse un classement des plus grandes fortunes royales. Ce palmarès comprend une grande partie des souverains du Golfe. Le classement de Good est inspiré d’un diaporama de Challenges.fr, paru en mai 2012, et intitulé «Voici les rois les plus riches du monde». 

 Dans ce classement qui donne le roi de Thailande, Bhumibol Adulyadej, 85 ans, vainqueur, avec une fortune colossale estimée à 21 milliards euros, le souverain marocain arrive en septième position avec un malheureux 1,9 milliard, essentiellement tiré, rapporte Good «des phosphates, de l’agroalimentaire, de la distribution et des énergies renouvables». «Il est néanmoins classé quatrième dans le monde arabe», précise encore le site d'information, derrière le roi Abdallah Bin Abdelaziz d’Arabie saoudite, 89 ans, (12,6 milliards d’euros), le cheikh Khalifa Bin Zayed des Emirats arabes unis, 64 ans, (10,5 milliards d’euros) et le cheikh Mohamed Bin Rachid Al Maktoum, l’émir de Dubaï, 62 ans (2,8 milliards d’euros). 

 Mohammed VI est un roi en or massif. Depuis plus d’une dizaine d’années, «le roi des pauvres» s’en tire plutôt bien: il a vu ses revenus fleurir de façon exponentielle. Il est à la tête d’un joli pactole et il caracole au top 10 des rois et princes les plus aisés du monde, sur une liste comprenant généralement pas moins de quinze souverains. Le magazine américain Forbes, spécialisé dans l’évaluation des fortunes des grandes célébrités de ce monde, notamment les monarques, a souvent placé le roi du Maroc à la tête du classement relatif à l’accroissement des richesses le plus rapide d’année en année. Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars, au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq, à en croire Forbes. Sa fortune dépasserait ainsi celle de l’émir du Qatar et elle serait six fois supérieure à celle de l’émir du Koweït. Il laisse à la traîne les fortunes du prince de Monaco, Albert II, de la reine d’Angleterre, Elisabeth II, et de la reine Beatrix des Pays-Bas. 

 On attribue souvent cette augmentation à la hausse importante des prix du phosphate sur les marchés mondiaux de matières premières. Ce qui est complètement faux, puisque l’Office chérifien des phosphates (OCP) est une entreprise publique, et que le roi n’y possède pas de participations. Une erreur qui tiendrait du fait qu’une partie des bénéfices des phosphates était réservée à la monarchie, notamment pendant le règne de son père, Hassan II, en application d’un décret qui existait depuis le protectorat. Mais, depuis, ce décret a été abrogé. Cela n’avait pas empêché le pouvoir marocain d’user de cette manne à sa discrétion. La situation a, semble-t-il, été assainie depuis quelques années.

 La fortune de Mohammed VI contraste avec la situation des 5 millions de Marocains qui vivent avec moins d’un euro par jour. 

Source : Good

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