Kristof,
le bénévole passionné par le dessin, rencontre les résidents de la
Pension tous les quinze jours. À chaque fois, le travail commun permet
de réaliser une planche de la future Bande Dessinée. Objectif : raconter
leurs histoires de vie dans ces lieux originaux que constituent les
Pensions de famille. Donner le point de vue des résidents sur la société
actuelle, mais aussi modifier le regard du grand public à l'égard de
leurs situations... Et puis, en 2015, participer au Festival de la BD
d'Angoulême en exposant leurs planches !
"J'essaye de faire avec eux un travail sur la lecture d'images... On a créé ensemble un personnage central ; ils sont mes impresario et me dirigent autant que moi je les aide. C'est donnant-donnant. C'est peut-être plus facile de mettre des images sur des situations plutôt que de trouver les mots pour les décrire. Je me suis rendu compte, pour avoir beaucoup parlé avec eux, qu'il y a une grande détresse, beaucoup d'angoisse non dite. J'espère qu'avec le dessin, ils pourront sortir de leur réserve et découvrir un genre nouveau, la Bande Dessinée."
Luc, 53 ans, arrivé à la Pension de famille il y a un an 1/2 participe à cet atelier depuis le début. Il est enthousiaste.
"Je connaissais la BD en tant que lecteur, mais pas du tout du côté du dessinateur. En plus, je ne pensais pas que j'arriverais à dessiner. Mais en fait, ça se passe très bien et les deux heures d'atelier ne sont pas assez longues ! On discute avec Kristoff, il nous montre les dessins qu'il fait à partir de nos idées et les bulles reprennent nos échanges... c'est passionnant. Chacun de nous a créé son personnage. Moi, j'ai choisi un méchant. Mal rasé, les cheveux courts, le sourire narquois... c'est un peu mon histoire que je fais revivre à travers lui ; ça me permet d'évacuer des choses.
"J'essaye de faire avec eux un travail sur la lecture d'images... On a créé ensemble un personnage central ; ils sont mes impresario et me dirigent autant que moi je les aide. C'est donnant-donnant. C'est peut-être plus facile de mettre des images sur des situations plutôt que de trouver les mots pour les décrire. Je me suis rendu compte, pour avoir beaucoup parlé avec eux, qu'il y a une grande détresse, beaucoup d'angoisse non dite. J'espère qu'avec le dessin, ils pourront sortir de leur réserve et découvrir un genre nouveau, la Bande Dessinée."
Luc, 53 ans, arrivé à la Pension de famille il y a un an 1/2 participe à cet atelier depuis le début. Il est enthousiaste.
"Je connaissais la BD en tant que lecteur, mais pas du tout du côté du dessinateur. En plus, je ne pensais pas que j'arriverais à dessiner. Mais en fait, ça se passe très bien et les deux heures d'atelier ne sont pas assez longues ! On discute avec Kristoff, il nous montre les dessins qu'il fait à partir de nos idées et les bulles reprennent nos échanges... c'est passionnant. Chacun de nous a créé son personnage. Moi, j'ai choisi un méchant. Mal rasé, les cheveux courts, le sourire narquois... c'est un peu mon histoire que je fais revivre à travers lui ; ça me permet d'évacuer des choses.
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