En
Belgique, nous manifesterons le 15 mars contre la répression d’état, en France
le 19 mars pour la justice et la dignité.

Si cette violence perdure,
ce n’est pas faute d’avoir été dénoncée à de multiples reprises. Si la violence
raciste au sein des forces policières racistes, c’est qu’elle est soutenue,
voire encouragée par le racisme « policé », civilisé, bien éduqué,
des élites politiques et intellectuelles de la société.
Le refus d’entendre la jeunesse populaire des
quartiers
On ne peut plus parler d’incapacité à entendre les messages de la jeunesse des quartiers mais bien de refus systématique, quel que soit d’ailleurs leur contenu.
Il faut
rappeler une nouvelle fois, que tant en France qu’en Belgique, la première fois
qu’on a parlé « d’émeutes » de la jeunesse, c’était en 1991 :
celle du Val Fourré à Mantes-la-Jolie en juin 1991 et celle de Forest
(Bruxelles), en mai 1991. Le facteur déclenchant à Mantes est le décès de
Youssef Khaïf, 23 ans, mortellement blessé par un policier d'une balle dans la
nuque. À Forest, c’est un énième contrôle policier au faciès qui met le feu aux
poudres. Toutes les émeutes, et leurs compléments, les marches silencieuses,
dans les banlieues françaises sont immanquablement chaque fois une réaction aux
comportements de la police.
On ne peut plus parler d’incapacité à entendre les messages de la jeunesse des quartiers mais bien de refus systématique, quel que soit d’ailleurs leur contenu.

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