Après avoir parlé d’un “coup d’État institutionnel” il y a quelques semaines, puis d’une “quasi-guerre civile” dimanche 26 février, François Fillon a dénoncé, mercredi 1er mars, un “assassinat politique” pour évoquer sa prochaine mise en examen dans l’affaire de l’emploi présumé fictif de son épouse, Penelope Fillon. Une rhétorique qui a rapidement alerté au-delà de nos frontières et qui scandalise la presse étrangère, habituée à entendre ce genre de propos chez des hommes politiques bien moins traditionnels que l’ancien Premier ministre français.

Ainsi, pour le journal belge Le Soir, “le candidat du parti Les Républicains s’est mis dans le sillage des populistes à la Trump, Le Pen, Wilders, Kaczynski et autres Orbán”. Et le quotidien d’analyser :
François Fillon en a appelé au peuple pour rendre la justice. Cela fait de lui désormais un homme dangereux pour la démocratie. D’autant que c’est pour régler son sort personnel que cet homme politique a insulté l’État de droit, en se plaçant au-dessus des lois et en mettant en cause l’indépendance de la justice française.”

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