
|
|
Le
fonds d'investissement australien Havoc Partners a signé avec le
gouvernement sahraoui en exil une part de 50% dans quatre blocs
pétroliers du Sahara Occidental occupé. Un de ces blocs contient le site
Gargaa, sur lequel la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy va
bientôt commencer à forer en collaboration avec le gouvernement
marocain.
|
 |
Mis à jour le: 17.12 - 2014 23:56Imprimez cette page |
Par sa filiale Calima Energy, Havoc
Partners a acquis 50% de part de Ophir dans quatre contrats de partage
de production pour les blocs Daora, Haouza, Mahbes et Mijek au large du
Sahara Occidental. La compagnie pétrolière Ophir avait acquis sa
participation de 50% dans les blocs en 2006, en collaboration avec la
firme britannique Premier Oil qui détient aujourd'hui encore les autres
50%.
L'accord met Kosmos Energy et Havoc Partners face à face.
Les deux compagnies détiennent maintenant un permis d'exploration pour
le site du puits Gargaa, qui est dans le bloc Haouza. Kosmos détient un
accord avec la puissance occupante le Maroc, Havoc avec le gouvernement
sahraoui en exil. Komsos souhaite commencer ses opérations de forage à
Gargaa avant la fin de cette année.
Les partenaires fondateurs de Havoc sont impliqués au Sahara Occidental depuis plus de 15 ans.
Ils étaient derrière Fusion Oil & Gas quand elle a signé un accord
de coopération technique avec la République Arabe Sahraouie Démocratique
(RASD). Peu de temps après avoir quitté Fusion en 2003, ils ont fondé
Ophir Energy plc. en 2004 mais ont ensuite quitté l'entreprise en 2012.
Pendant toute cette période, Havoc partners a développé une relation
forte avec le gouvernement de la RASD. La RASD, ou République Arabe
Sahraouie Démocratique, est un État membre de l'Union Africaine.
Une
grande partie du Sahara Occidental est occupée par le Maroc depuis
1975. La souveraineté auto-proclamée du Maroc sur le Sahara Occidental a
été réfutée par la Cour Internationale de Justice, et aucun État au
monde ne reconnaît la revendication sans fondement du Maroc. Les Nations
Unies traitent le Sahara Occidental comme un cas de décolonisation
inachevé.
Un avis juridique de l'ONU de 2002
a conclu que toute exploration ou exploitation pétrolière sur le
territoire est contraire au droit international si elle n'est pas en
conformité avec les souhaits et les intérêts du peuple du Sahara
Occidental - les Sahraouis. L'avis a été formulé à la demande du Conseil
de Sécurité des Nations Unies quand le Maroc a émis des licences de
contrats d'exploration pétrolière au Sahara Occidental en 2001.
En
dépit de la clarté de l'avis de l'ONU, le Maroc a signé des accords
pétroliers avec une multitude d'entreprises du monde entier. WSRW a
actuellement connaissance de sept contrats de reconaissance pétrolière
qui ont été accordés par le gouvernement marocain pour les programmes
pétrolier sur le territoire sous son occupation.
Le gouvernement
sahraoui et le peuple ont à plusieurs reprises exprimé leur opposition
aux projets pétroliers du Maroc dans leur patrie occupée. Face à l'échec
de l'ONU à contrer les actions de Maroc, le gouvernement sahraoui a
lancé son propre programme pétrolier.
Voir aussi le nouveau site Web de la Petroleum & Mining Autority de la RASD. |
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire