La descente aux enfers des ouvriers de GOURVENEC ne connait pas la fin.

Par Ali Fkir , 18/5/2013

Ils sont 187 permanents + d'autres dizaines de temporaires. L'empire familial (du patron) a étendu son influence à tous les rouages des départements concernés: les ministères de la justice, de l'intérieur, du travail...

Le porte parole de l'empire a déclaré publiquement que personne n'est capable de lui tordre le bras. Il se considère au-dessus de la loi. Le président du tribunal de commerce du grand Casablanca agit en faveur du patron. Il menace les représentants des ouvriers. Ceux-ci sont arrivés à la conclusion que ce magistrat est loin d'être impartial. Il est en pleine "mêlée". Dans le camp adverse bien sûr. Au ministère de la justice on dit aux prolétaires : nous travaillons sur la base des rapports du président du tribunal de commerce, alors que ceux-ci accusent le dit président d'être l'un des responsables de leurs malheurs. 

Depuis 2006, des dizaines de familles souffrent  de la faim, des enfants ont abandonné leurs écoles....Ceux qui sont là pour faire appliquer la "moudwana" du travail ( le code de travail) préfèrent "protéger" le "gentil" patron contre les "méchants zouffriers". Il n'hésite pas à le dire. Selon certains dires, il aurait transféré des milliards au Moyen Orient dans le cadre "d'investissements" douteux, il aurait vendu illégalement des biens mobiliers et immobiliers appartenant à la société GOURVENEC. 

Le samedi 18 mai 2013, les représentants des ouvriers, ont tenu une réunion au sein du local de l'AMDH, section de Mohammedia, pour discuter entre eux dans le but de prendre des décisions adéquates. LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE!