Bonjour,
En Iran, la santé des prisonniers politiques ou d’opinion est prise en otage
via d’odieux procédés. Des preuves accablantes indiquent que les instances
judiciaires et/ou pénitentiaires refusent délibérément d’accorder des soins
médicaux nécessaires aux prisonniers à titre de sanction, et parfois même pour
obtenir des aveux.
Les détenus soumis à un tel traitement risquent des dommages irréparables,
des incapacités permanentes, voire même la mort. Conformément aux standards
internationaux en la matière, les prisonniers ayant besoin d’un traitement
spécialisé doivent être transférés vers des institutions spécialisées ou des
hôpitaux extérieurs lorsqu’un tel traitement n’est pas disponible en prison, et
ce, gratuitement.
Alors que nous remettons aujourd’hui à l’ambassade d’Iran les signatures que
nous avons récoltées en Belgique en faveur de Narges Mohammadi et d’Hamid Babei,
deux prisonniers d’opinion souffrant de problèmes de santé, nous appelons une
nouvelle fois les autorités iraniennes à assurer à tous les détenus un accès aux
soins nécessaires et adéquats, gratuitement et sans discrimination. Refuser
d’accorder des soins ne peut être utilisé comme punition ou moyen de pression.
Agissez maintenant.
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