Au
Maroc, malgré une volonté affichée de l’éradiquer, la torture est toujours
pratiquée dans certaines prisons. Ce mercredi, le belgo-marocain Ali Aarrass,
victime de torture en prison, entamait sa 8e année derrière les barreaux. Vous
aviez peut-être signé notre pétition l’année dernière. Nous vous demandons
maintenant de vous mobiliser pour deux autres personnes en danger : Wafae Charaf
et Oussama Housne. Tous deux ont osé porter plainte pour enlèvement et torture
après leur participation à des manifestations pacifiques en 2014. Ce geste leur
a coûté la liberté : ils sont aujourd’hui emprisonnés pour respectivement 2 et 3
ans pour "dénonciation calomnieuse" et "diffamation à l’égard des forces de
police marocaine".
En
2014, le ministre marocain de la justice s’est publiquement engagé à empêcher la
torture et à réaliser des enquêtes sur les allégations de torture. Son discours
s’est cependant terminé par une dernière déclaration ferme : les responsables de
fausses accusations seront poursuivis en justice. Cette position menaçante
pourrait dissuader des victimes qui voudraient porter plainte pour des actes de
torture.
Signez
la pétition pour exiger la libération immédiate de Wafae et Oussama. Des
survivants d’actes de torture qui envisageraient de porter plainte pourraient
subir le même sort qu’eux. D’autres pourraient tout simplement se taire pour
éviter de finir en prison. Les victimes de tortures doivent être protégées
contre les représailles et doivent pouvoir dénoncer les faits en toute sécurité.
Plus d'information avant
d'agir...
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