BERLIN - Une conférence internationale
d'experts a débattu vendredi et samedi à Berlin, de la question du
Sahara occidental sous le thème "Le Référendum maintenant".
Organisée par l'Association allemande "Freiheit für Western Sahara"
(Liberté pour le Sahara occidental), la rencontre a vu la participation
et l'appui de nombreuses organisations allemandes et européennes,
notamment le Centre pour les cultures européennes et orientales,
l'Association des juristes pour la démocratie et les droits humains dans
le monde et l'Association Autriche-Sahara.
L'Etat de Brême et de la Basse Saxe, à travers le président de son
parlement, qui a adressé à la Conférence un message très fort de soutien
au droit du peuple au Sahara occidental et à l'issue référendaire de ce
conflit, a également pris part à cette conférence.
Le directeur exécutif du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et
les droits de l'homme et de nombreuses organisation, comme le Comité
algérien de soutien avec le peuple sahraoui étaient aussi présents à
cette rencontre internationale de solidarité avec la cause sahraouie.
Ont participé à cette rencontre du côté sahraoui notamment, le
représentant du Front Polisario pour l'Europe, Mohamed Sidati et la
présidente de l'Association sahraouie des droits de l'homme (CODESA),
Aminatou Haidar, lauréate du prix de la fondation américaine Robert F.
Kennedy pour les droits de l'Homme et du prix de solidarité pour 2013 de
la ville de Brême.
La question de la mise en place d'un mécanisme international de
surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du
Sahara occidental a fait l'objet d'un panel, à l'instar d'autres
questions aussi fondamentales, que l'urgence de trouver une solution qui
permette au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à
l'autodétermination, dans le cadre de la légalité internationale.
Les participants se sont, en particulier, félicités de la reconduction
au sein du parlement européen du groupe interparlementaire pour le
Sahara occidental.
Le président du parlement de l'Etat de Brême et de la Basse Saxe, dans
un message adressé aux participants, a lancé un appel "pour rompre le
mur du silence qui entoure la décolonisation de la dernière colonie en
Afrique et les droits de l'homme dans les territoires occupés" du Sahara
occidental.
Le parlementaire allemand a également condamné les accords de pêche
signés par l'Europe avec le Maroc et a révélé avoir saisi, à ce sujet,
le Président du parlement européen.
Il a appelé enfin à ce que "une solution définitive et durable soit
apportée à cette injustice qu'est l'occupation par le Maroc de ce
territoire et aux violations des droits de l'homme enregistrées et ce, à
travers un Référendum d'autodétermination libre et équitable".
Archives 2009-2017 du blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala. Rejoignez-nous! Nous écrire: solidmarO5[at]gmail.com
Pages
▼
samedi 20 décembre 2014
" Le Maroc commence à vivre avec la très probable possibilité de perdre sa guerre coloniale "( L'Ambassadeur sahraoui au Nigeria )
18/12/2014
La 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et son droit à la résistance a été riche en enseignements. Sollicité pour davantage d’éclaircissements, Oubi Bachir, ambassadeur sahraoui au Nigeria depuis 2008, répond volontiers à toutes les questions du journal algérien El Moudjahid . Il revient avec force détails sur l’importance de cette manifestation à laquelle il a pris part. Il relève les responsabilités de certains pays et institutions, appelés aujourd’hui à revoir leurs positions pour accélérer la tenue du référendum de l’autodétermination. Il pose un regard d’expert sur l’avenir de la cause sahraouie en affirmant que « l’histoire n’est pas favorable au Maroc, pas plus que ne lui est la loi.»
Dans cet entretien, le diplomate, annonce également la tenue de deux grandes conférences qu’abriteront respectivement Abuja et Johannesburg au cours de l’année 2015.
La 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et son droit à la résistance a été riche en enseignements. Sollicité pour davantage d’éclaircissements, Oubi Bachir, ambassadeur sahraoui au Nigeria depuis 2008, répond volontiers à toutes les questions du journal algérien El Moudjahid . Il revient avec force détails sur l’importance de cette manifestation à laquelle il a pris part. Il relève les responsabilités de certains pays et institutions, appelés aujourd’hui à revoir leurs positions pour accélérer la tenue du référendum de l’autodétermination. Il pose un regard d’expert sur l’avenir de la cause sahraouie en affirmant que « l’histoire n’est pas favorable au Maroc, pas plus que ne lui est la loi.»
Dans cet entretien, le diplomate, annonce également la tenue de deux grandes conférences qu’abriteront respectivement Abuja et Johannesburg au cours de l’année 2015.
M. Oubi, peut-on savoir quelle est l’importance, de la tenue de la 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui ?
L’intitulé de cette conférence parle de lui-même : « Droits des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui ». Il marque le contexte historique de la lutte de notre peuple. Le rendez-vous d’Alger s’est déroulé dans un contexte juridiquement clair, appuyé par des résolutions très solides des Nations unies et du Conseil de sécurité. Il y a une très grande littérature en la matière qui consolide les aspirations du peuple sahraoui comme étant la dernière colonie en Afrique. Dans le contexte actuel du conflit, il n’est un secret pour personne que le Maroc se trouve face à des problèmes très sérieux, d’une façon très claire, peut-être pour la première fois depuis le début des années 1990. Le royaume est en confrontation ouverte non seulement avec les Sahraouis et le Front Polisario, mais aussi avec les Nations unies, l’envoyé personnel et la représentante spéciale de Ban-Ki-moon… et les organisations humanitaires internationales. Cette attitude négative et impulsive, on la trouve dans le dernier discours suicidaire du roi qui a ouvert le feu sur tous les partisans de la justice, de la justesse et du respect des droits de l’homme. Ce discours renseigne sur l’Etat d’esprit de Mohamed VI, qui commence à vivre avec la très probable possibilité de perdre sa guerre coloniale.
Vous dites que le contexte juridique est clair, mais ne pensez-vous pas que c’est sur ce plan qu’il faille, d’abord, avancer ?
Bien évidemment. Mais le monde n’est pas seulement « gouverné » par les lois. Le Droit international est clair, très clair même. Toutefois, comme vous le savez d’ailleurs, il y a des realpolitiks qui empêchent notre lutte d’évoluer rapidement. A ces considérations, s’ajoutent les positions de grandes puissances, comme la France. Ce pays qui est un pays membre permanent du Conseil de sécurité a, notamment ces dernières années, joué un rôle très négatif et a empêché les Nations unies d’assumer leurs responsabilités. Je le répète, la base juridique était très claire depuis le début. Maintenant, avec l’intifada de notre peuple, le soulèvement pacifique, on a réussi à intéresser le monde à notre sort, et notre cause est désormais discutée au sein des grandes capitales internationales.
Néanmoins, en Europe, en dépit du travail extraordinaire qu’effectuent parlementaires et représentants de la société civile, notamment espagnols et français, la cause sahraouie n’est traitée dans les médias de ces pays que d’une manière sporadique. Un paradoxe ?
Il faut être réaliste. Avant, le problème du Sahara occidental se résumait ainsi : il n’y avait pas de guerre, pas de confrontation directe entre les citoyens autochtones et les forces d’occupation. Maintenant ce n’est plus le cas, l’Intifada et le soulèvement pacifique, comme je l’ai dit, ont réussi à attirer l’attention des médias et des missions des organisations humanitaires internationales. Je crois que, d’une part, cette confrontation directe entre le Maroc et la communauté internationale, et d’autre part, la résistance des Sahraouis dans les territoires libérés et les camps de réfugiés, ont convergé et débouché sur une solidarité humanitaire, exemplaire à travers le monde.
L’intitulé de cette conférence parle de lui-même : « Droits des peuples à la résistance : cas du peuple sahraoui ». Il marque le contexte historique de la lutte de notre peuple. Le rendez-vous d’Alger s’est déroulé dans un contexte juridiquement clair, appuyé par des résolutions très solides des Nations unies et du Conseil de sécurité. Il y a une très grande littérature en la matière qui consolide les aspirations du peuple sahraoui comme étant la dernière colonie en Afrique. Dans le contexte actuel du conflit, il n’est un secret pour personne que le Maroc se trouve face à des problèmes très sérieux, d’une façon très claire, peut-être pour la première fois depuis le début des années 1990. Le royaume est en confrontation ouverte non seulement avec les Sahraouis et le Front Polisario, mais aussi avec les Nations unies, l’envoyé personnel et la représentante spéciale de Ban-Ki-moon… et les organisations humanitaires internationales. Cette attitude négative et impulsive, on la trouve dans le dernier discours suicidaire du roi qui a ouvert le feu sur tous les partisans de la justice, de la justesse et du respect des droits de l’homme. Ce discours renseigne sur l’Etat d’esprit de Mohamed VI, qui commence à vivre avec la très probable possibilité de perdre sa guerre coloniale.
Vous dites que le contexte juridique est clair, mais ne pensez-vous pas que c’est sur ce plan qu’il faille, d’abord, avancer ?
Bien évidemment. Mais le monde n’est pas seulement « gouverné » par les lois. Le Droit international est clair, très clair même. Toutefois, comme vous le savez d’ailleurs, il y a des realpolitiks qui empêchent notre lutte d’évoluer rapidement. A ces considérations, s’ajoutent les positions de grandes puissances, comme la France. Ce pays qui est un pays membre permanent du Conseil de sécurité a, notamment ces dernières années, joué un rôle très négatif et a empêché les Nations unies d’assumer leurs responsabilités. Je le répète, la base juridique était très claire depuis le début. Maintenant, avec l’intifada de notre peuple, le soulèvement pacifique, on a réussi à intéresser le monde à notre sort, et notre cause est désormais discutée au sein des grandes capitales internationales.
Néanmoins, en Europe, en dépit du travail extraordinaire qu’effectuent parlementaires et représentants de la société civile, notamment espagnols et français, la cause sahraouie n’est traitée dans les médias de ces pays que d’une manière sporadique. Un paradoxe ?
Il faut être réaliste. Avant, le problème du Sahara occidental se résumait ainsi : il n’y avait pas de guerre, pas de confrontation directe entre les citoyens autochtones et les forces d’occupation. Maintenant ce n’est plus le cas, l’Intifada et le soulèvement pacifique, comme je l’ai dit, ont réussi à attirer l’attention des médias et des missions des organisations humanitaires internationales. Je crois que, d’une part, cette confrontation directe entre le Maroc et la communauté internationale, et d’autre part, la résistance des Sahraouis dans les territoires libérés et les camps de réfugiés, ont convergé et débouché sur une solidarité humanitaire, exemplaire à travers le monde.
Sahara : L’Internationale socialiste pourrait envoyer une mission d’observation
Par Mohammed Jaabouk , 16/12/2014
Dans deux mois le conseil de sécurité consacrera une réunion à
l’examen d’un nouveau rapport du secrétaire général de l’ONU sur le
Sahara occidental avant d’adopter une nouvelle résolution. En attendant
cette échéance, l’International socialiste envisage d'envoyer une
délégation dans la région.
Une mission qui pourrait profiter au Polisario
Par cette annonce, l’IS tente de rattraper son retard sur cette question alors qu’en principe elle a quelques cartes à jouer pour assumer le rôle d’intermédiaire entre les parties en conflit. Il faut en effet rappeler qu’en plus du parti de la Rose et du Front séparatiste, le FLN (Front national de libération) est également membre (consultatif) de l’entité. Autant d’éléments qui pourraient faciliter une initiative de médiation de l’organisation socialiste.
Sauf que sur ce dossier, l’IS ne semble pas tout à fait neutre. Sous la pression de plusieurs formations de gauche d’Afrique, notamment de l’ANC au pouvoir à Pretoria et du SWAPO namibien, et d’Amérique du sud, l’IS est beaucoup plus proche des thèses du Polisario que celles défendues par le royaume. On peut prendre comme preuve sa déclaration de février 2013 à Cascais au Portugal.
Le conseil de l’Internationale socialiste avait à l’époque insisté sur « son plein soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », exigeant « la mise en œuvre urgente de toutes les résolutions de l’ONU et de l’Union Africaine garantissant ce droit ». Le pire pour le Maroc, et surtout pour l’USFP de Driss Lachgar, c’est que l’IS considère la question du Sahara occidental comme « un cas de décolonisation ».
Le Polisario jubile d’ores et déjà à l’annonce de la prochaine mission de l’IS. Elle pourrait apporter un ferme soutien à sa principale revendication concernant la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme dans la région. Mais il est fort probable qu’elle n’ait finalement pas lieu. En juin 2011, lors de sa réunion à Madrid, l’IS avait déjà convenu d’effectuer des déplacements à Rabat et Alger en vue de rapprocher les « positions» des parties concernées par le conflit du Sahara. Mais au final l'initiative n’est restée qu’au stade de simple annonce sans que cela se transforme en concret sur le terrain.
AmnestyFrance « Torture et sécurité : le système américain »
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Colère royale après la honte du Stade Moulay Abdellah : Le roi vire Ouzzine du ministère de la jeunesse et des sports
Par: Bladi.net,18/12/2014
Le général Hosni Benslimane aurait été sommé par le Roi Mohammed VI de superviser l’enquête actuellement en cours concernant la qualité de la pelouse du stade Moulay Abdellah et surtout définir la responsabilité de chacun.
C’est ce que croient savoir Al Massae et Akbar Al Yaoum qui rapportent que le Roi
a ordonné au commandant de la gendarmerie royale et ancien président
de la Fédération royale marocaine de football de superviser
personnellement l’enquête sur l’état de la pelouse submergée par les
eaux le 13 décembre dernier.
Selon ces publications, une réunion a
été organisée lundi dernier avec le directeur des sports Mustapha
Azeroual et Karim Akkari, secrétaire général de la jeunesse et des
sports, limogés par le ministre des Sports Mohamed Ouzzine.
- Stade Moulay Abdellah lors du match
Lors
du match opposant Cruz Azul et Western Sidney samedi dernier, les
télévisions du monde entier ont diffusé des images montrant les
jardiniers du stade évacuer l’eau de pluie avec des éponges et des
raclettes ! Cette image d’amateurisme a mis en colère les Marocains sur
les réseaux sociaux. Ces derniers réclament la démission pure et simple
du ministre.
Pourtant, tout devait se passer sans accroc. Le
Maroc a dépensé de l’argent, beaucoup d’argent pour refaire le stade.
220 millions de dirhams ont été investis par le Royaume pour renouveler
le complexe sportif pour qu’il soit conforme aux normes très strictes
de la Fifa. Mais il y a quelques semaines, les précipitations
qu’avaient connues la région de Rabat avaient déjà montré ses
faiblesses. Des photos du stade avaient circulé sans que le ministère prenne les dispositions nécessaire.
-
Par: Bladi.net
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le roi vire Ouzzine du ministère de la jeunesse et des sports
Le roi Mohamed VI a viré aujourd’hui de son poste de ministre de la jeunesse et des sports à Mohamed Ouzzine.
Ce dernier, membre du Mouvement populaire (MP), était au centre depuis plusieurs jours d’une polémique suite à « l’inondation » du stade « Moulay Abdellah » de Rabat.
La manière rudimentaire avec laquelle des ouvriers tentaient d’assécher l’eau qui avait envahi le terrain lors d’un match de football a fait le tour du monde. Et provoqué l’hilarité générale.
Selon le site Goud, en guise d’humiliation supplémentaire, le roi aurait interdit à Ouzzine d’assister à la finale du Mundialito, qui se tient cette année au Maroc.
C’est toujours le Maroc. Un ministre unanimement considéré comme un incompétent a été destitué alors qu’une démission « volontaire » aurait été moins humiliante pour lui.
Mais au Maroc, pour ceux qui ne le savent pas, les ministres ne démissionnent pas. C’est pratiquement interdit. Ils doivent être virés par le sultan.
On est toujours en autocratie, car probablement le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, n’a même pas été mis au courant. Hier dans sa vidéo avant le conseil du gouvernement, il avait l’air de soutenir son ministre.
Demain
Partagez nos articles sur les réseaux !
Commentaires pour “Le roi vire Ouzzine du ministère de la jeunesse et des sports”
La militante sahraouie des droits humains, Aminetou Haidar reçue par le vice-président du Bundestag allemand
Berlin (Allemagne), 17 /12/2014 (SPS)
La militante sahraouie des droits humains, Mme Aminetou Haidar a été reçue mardi à Berlin par le vice-président du Bundestag (parlement) allemand, Mme, Adelgard Pullman.
L’entretien a eu trait aux violations marocaines des droits de l’homme commises contre le peuple sahraoui des territoires occupés du Sahara occidental, et la situation des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, en particulier le groupe Gdim Izik condamnés par une cour martiale marocaine à de lourdes peines allant de 20 ans à la perpétuité.
Mme Haidar a également évoqué l'état de santé "critique" du prisonnier politique Mbarek Daoudi, en grève de la faim illimitée depuis le 1er novembre dernier. En plus de la non-autorisation des organisations sahraouies des droits de l'homme de voir le jour, sans aucune justification légale.
L’entretien a aussi abordé ‘état de siège militaire et sécuritaire qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara occidental, où plus de 53 observateurs internationaux ont été expulsés durant l'année dernière.
Mme Aminatou Haidar a passé en revue la situation tragique des réfugiés sahraouis, soulignant l'importance d’accroitre l'aide humanitaire internationale pour alléger les souffrances des réfugiés.
Elle a eu également des rencontres avec des associations politiques et juridiques en Allemagne. (SPS)
020/090/TRD 171618 DEC 014 SPS
Oujda : Hélicoptère et véhicules pour démanteler un campement de Subsahariens ...et aménager un projet touristique
Par Mohammed Jaabouk, 18/12/2014
Démantèlement d'un camp de migrants
subsahariens au Maroc / Archive - DR |
Le 18 décembre est la journée mondiale du migrant. Quarante-huit heures auparavant, les autorités de Oujda ont tenu à fêter cet évènement, à leur manière, par le démantèlement, en plein hiver, d’un campement de fortune de Subsahariens situé dans la forêt Sidi M’Afa, tout près du quartier Al Massakine (les pauvres).
Une quarantaine de tentes en plastique servant d’abri à environ 80 ressortissants du Nigéria, dont 27 femmes et 11 enfants, ont été complétement détruites. Des sources locales avancent que, lors de l’opération, les forces publiques n’auraient pas lésiné sur les moyens, citant la participation d’un hélicoptère de la gendarmerie royale et de plusieurs véhicules des différents corps de la sûreté.
Pour faire plaisir à l'UE ?
La section de l’AMDH de l’Oriental, qui rapporte la nouvelle, avance même qu’un espace en plastique dédié aux prières des migrants a subi le même sort. Dans une lettre de protestation adressée conjointement à Mohamed Hassad, Mustapha Ramid et Anis Birou, l’ONG s’interroge si le recours à la force contre des migrants subsahariens serait-il en phase avec « la nouvelle politique migratoire », préconisée par l’Etat depuis septembre 2013 et concrétisée par le lancement d’une campagne de régularisation des sans-papiers ?
Le timing de l’attaque de Oujda a coïncidé avec la tenue à Bruxelles de la 12ème session du conseil d’association Maroc- Union européenne. Le volet migratoire était au menu des entretiens entre les deux parties. L’UE tente de convaincre le royaume d’accueillir définitivement sur son territoire les migrants subsahariens.
Fin novembre, la Commission européenne a annoncé l’octroi d’une aide de 10 millions euros destinée à soutenir « la politique migratoire et d’asile suivie par le Maroc ». Plusieurs membres au sein des Vingt-huit, menée par l’Allemagne, souhaitent que Rabat accède à une demande datant de 2004, visant à construire des centres de rétention pour migrants, moyennant des compensations financières.
Dans le cas présent, le démantèlement des tentes en plastique à Oujda semble obéir à des considérations économiques. En effet, une partie de la forêt Sidi M’Afa devrait être aménagée pour accueillir un projet touristique.
Copyright Yabiladi.com
Du lobbying allemand au Sahara Occidental
Par Fréjus Quenum, 16/12/2014
Aminatou Haidar, militante des droits de l'homme d'origine sahraouie a
été reçue mardi 16.12.2014 au Bundestag, le parlement allemand. Elle
appelle l'Allemagne à soutenir la cause sahraouie face au Maroc.
Aminatou Haidar était venue présenter à Edelgard Bulmahn la
vice-présidente du parlement allemand, la situation des droits de
l'homme au Sahara Occidental. Madame Haidar souhaite que l'Allemagne
appuie les populations du Sahara Occidental dans le bras de fer qui les
oppose aux autorités du Maroc.
L'an prochain, cela fera quarante ans que le Sahara Occidental est
sous l'autorité du Maroc depuis le retrait du colon espagnol.
Presque autant d'années que les velléités indépendantistes des habitants
de ce territoire sont vouées à l'échec. Le royaume chérifien revendique
en effet le Sahara Occidental comme étant une de ses provinces. Ce
litige est resté insoluble et même les tentatives de l'ONU pour obtenir
un compromis sont pour l'instant vaines. Pour Aminatou Haidar, le Maroc
est responsable de nombreuses violations des droits humains sur ce
territoire. C'est le tableau sombre qu'elle a présenté à Edelgard
Bulmahn la Vice-présidente du parlement allemand. L’Allemagne
pense-t-elle, peut faire avancer la cause sahraouie.
| Démantèlement du camp de Gdeim Izik |
Des violences sont enregistrées au Sahara Occidental où les populations exigent la sortie de la tutelle marocaine
vendredi 19 décembre 2014
Le boxeur franco-marocain Zakaria Moumni victime de chantage
Par
RFI, 19/12/2014
Zakaria Moumni, ex-champion du monde de boxe thaïlandaise.
La publication, il y a
quelques jours, du rapport du Sénat américain sur le recours de la CIA à
la torture et sur la présence de sites hors des Etats-Unis où celle-ci a
été pratiquée par les Américains relance le débat sur la torture dans
certains pays africains.
Ces révélations ont aussi renforcé la détermination de Zakaria Moumni, un ex-champion du monde de boxe thaïlandaise à obtenir justice. Ce sportif marocain, qui a désormais la nationalité française, affirme avoir été torturé en 2010 dans la prison de Témara pendant quatre jours, avant de faire ensuite 18 mois de prison pour une affaire d'escroquerie montée de toutes pièces selon ses défenseurs.
Ces révélations ont aussi renforcé la détermination de Zakaria Moumni, un ex-champion du monde de boxe thaïlandaise à obtenir justice. Ce sportif marocain, qui a désormais la nationalité française, affirme avoir été torturé en 2010 dans la prison de Témara pendant quatre jours, avant de faire ensuite 18 mois de prison pour une affaire d'escroquerie montée de toutes pièces selon ses défenseurs.
Quatre ans après, Zakaria Moumni demande réparation pour les préjudices subis. En
février dernier, faute d'obtenir gain de cause, il porte plainte en
France contre le patron du contre-espionnage marocain Abdellatif
Hammouchi et contre le secrétaire particulier du roi Mounir Majidi. Une
plainte qui manifestement dérange. Ces dernières semaines de nouvelles
pressions ont été exercées sur le sportif opiniâtre via des
photomontages à caractère pornographique.
Pourtant, Zakaria Moumni affiche une détermination sans faille.
Rencontré dans son appartement de la banlieue parisienne, cheveux
gominés, chemise mauve satinée, et chaussures bien cirées, il s'exprime
aux côtés de sa femme Taline Moumni, son plus fidèle soutien. Montrant
avec fierté ses médailles posées sur une étagère, il déclare qu'il ne
demande ni réparation financière ni poste, mais seulement une
reconnaissance des traitements qui lui ont été infligés. Il réclame la
condamnation d'Abdellatif Hammouchi le patron de la DGST, le
contre-espionnage marocain, qu'il affirme avoir aperçu durant les quatre
jours où il était torturé dans la prison de Témara, et celle du
secrétaire particulier du roi Mounir Majidi, qui est selon lui à
l'origine de ses problèmes.
L'abattoir de Sa Majesté
Condamné pour une affaire d'escroquerie suite à des aveux extorqués
sous la torture, dit-il, il a été condamné à trois ans de prison, puis
gracié finalement au bout de 18 mois et libéré le 4 février 2012. Depuis
ce jour, il n'a de cesse de solliciter une audience avec le roi pour
lui demander réparation et lui dire que c'est en son nom que ses
tortionnaires ont agi. « Les bourreaux me disaient, ici c'est
l'abattoir de Sa Majesté, ici on va te découper et faire de toi de la
viande hachée et tu sortiras des boites de conserve. Et ça, c'est les
ordres du roi. »
En mars 2013, le ministre de l'Intérieur Mohand Laenser lui promet
finalement l'audience tant attendue. Dans une conversation téléphonique,
dont Zakaria Moumni a gardé un enregistrement, il lui assure qu'il
n'est pas question de le piéger et l'invite à venir au Maroc avec sa
femme. Le couple sera logé trois nuits dans une suite, à l'hôtel la Tour
Hassan à Rabat, du 3 au 6 mars 2013. Plusieurs rencontres auront lieu
dans la suite avec le ministre, qui propose au boxeur, selon son
témoignage, des compensations financières. L'audience royale elle n'aura
jamais lieu. Le couple rentre donc en France où il réside. Le champion
reste en contact avec Mohand Laenser, qui finit par lui annoncer au
téléphone en novembre 2013 qu'il n'y aurait finalement pas de procédure
judiciaire intentée, et qui lui fait comprendre que les agents
responsables des actes de torture étaient intouchables.
Apprenant la présence à Paris d'Abdellatif Hammouchi début 2014,
Zakaria Moumni décide de porter plainte en France contre le patron du
contre-espionnage marocain et le secrétaire particulier du roi Mounir
Majidi. Une enquête préliminaire a depuis été ouverte par le parquet.
Mais cette plainte déposée devant la justice française déclenche une
nouvelle vague de pression contre Zakaria Moumni.
Le 14 octobre dernier, il reçoit un message émanant d'un numéro
marocain non masqué. On y voit une capture de vidéo, montrant le
champion en peignoir, sur le canapé de la suite de l'hôtel dans lequel
il était logé. Mais le bas du corps a fait l'objet d'un montage à
caractère pornographique. Ce message est accompagné d'un SMS qui
prévient le boxeur : « Cette séquence vidéo est la première sur 57 autres disponibles. »
La seconde photo arrive le 25 novembre avec un message, « 2/57 » et se
double d'une menace verbale, proférée par un inconnu qui sonne à
l'interphone de l'immeuble du boxeur : « Si tu ne retires pas ta plainte contre Majidi et Hammouchi, on va rendre public les vidéos et tu auras des représailles ».
Le boxeur se précipite alors en bas de son immeuble, en vain. Il dépose
une main courante le jour même. Et ses avocats, Maître Patrick Baudouin
et Maître Clémence Bectarte, décident de déposer plainte contre X le 3
décembre au parquet de Nanterre pour menace et atteinte à l'intimité de
la vie privée.
Pour Maître Patrick Baudouin, « ce sont des méthodes choquantes de basse police un peu inhabituelles au Maroc ». L'avocat dénonce une « dérive inadmissible de la part des autorités marocaines dont l'implication paraît établie ». Il dit espérer que la justice française mène l'enquête sans interférence politique.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Lire aussi :
Zakaria Moumni balance sur Youtube des enregistrements audio avec de hauts responsables marocains,
http://www.demainonline.com/category/culture-medias/
Mort du comédien martocain Mohamed Bastaoui
Bladi net, 17/12/ 2014
Le comédien marocain Mohamed Bastaoui est mort ce mercredi à l’hôpital militaire de Rabat des suites d’une longue maladie.
Comédien
très apprécié pour ses rôles de « 3roubi » (paysan), le défunt a
démarré sa carrière à la télévision dès la fin des années 80 dans la
troupe « Masrah Al Yaoum » de Touria Jebrane, avant de camper des rôles
dans des comédies populaires telles que Oujaâ Trab, Jnane Lkarma ou
encore Oulad Ennas.
En 2011, le festival international de Marrakech a rendu hommage à ce natif de Khouribga en lui remettant l’étoile du cinéma. Son visage va terriblement manquer à la télévision marocaine.
-
Par: Bladi.net
Adieu mon ami... Si Mohammed Bastaoui
Un « SMS » m’apprend : Si Mohammed Bastaoui vient de nous quitter ce matin.. Sur le moment, j’ai pensé à une farce ! Puis, profondément secoué, je parcours les messages de condoléance qui commencent déjà à inonder le web... Ce n’est qu’à ce moment que je réalise que mon ami d’enfance Si Mohammed Bastaoui n’est plus parmi nous... Aussitôt, sa voix feutrée se remet à résonner dans mes oreilles :
« Abed (1), je suis désolé ! Je ne peux pas honorer ma promesse... »
La « promesse »,... c’était en juin dernier, lors du Festival du Cinéma Africain de Khouribga quand je lui ai parlé de mon projet de réaliser un documentaire fiction sur Khouribga, la capitale des phosphates... Attentif, il m’écoutait... Puis, enthousiaste, il s’exclama : « Abed, si besoin est, tu peux compter sur mon aide ! »
Sur ce, nous nous mettions à parler passionnément du scénario et du rôle que notre artiste allait interpréter... Hadj Abdelkader, un paysan des débuts des années vingt qui voyait s’installer une colonie industrielle sur ses terres ancestrales pour en extraire le phosphate... Tout au long de mon récit, Bastaoui acquiesçait de la tête...
Je continuais à parler... quand son regard s’illumina subitement : « Mais c’est un honneur pour moi d’y participer ! Nous devons bien ça à notre bien-aimée Khouribga... »
Un mois plus tard, j’ai remis à mon ami Bastaoui une copie du scénario... Ce soir-là, on a encore discuté de son rôle... Et, me promettant de lire à tête reposée le scénario, il me donna rendez-vous pour le début du tournage à Khouribga...
Nous étions à deux jours du tournage quand j’ai composé le 06 65170512... Sa voix feutrée résonne toujours dans le creux de mes oreilles : « Hier, on m’a transporté d’urgence à l’hôpital... »
Bastaoui m’a supplié de reporter le tournage à une date ultérieure... Et de rajouter :
- Abed ! merci d’avoir pensé à moi, ton ami d’enfance...
- Nous devons bien ça à notre bien-aimée Khouribga,... avais-je répondu.
Puis, comme pour savourer le plaisir que procure l’évocation de la ville, chacun se recueillait en soi-même, bercé par le charme de nos souvenirs d’enfance...
Adieu mon ami Si Mohammed Bastaoui... Ton nom figurera au générique du film documentaire, « Sur les Chemins des phosphates »...
Un « SMS » m’apprend : Si Mohammed Bastaoui vient de nous quitter ce matin.. Sur le moment, j’ai pensé à une farce ! Puis, profondément secoué, je parcours les messages de condoléance qui commencent déjà à inonder le web... Ce n’est qu’à ce moment que je réalise que mon ami d’enfance Si Mohammed Bastaoui n’est plus parmi nous... Aussitôt, sa voix feutrée se remet à résonner dans mes oreilles :
« Abed (1), je suis désolé ! Je ne peux pas honorer ma promesse... »
La « promesse »,... c’était en juin dernier, lors du Festival du Cinéma Africain de Khouribga quand je lui ai parlé de mon projet de réaliser un documentaire fiction sur Khouribga, la capitale des phosphates... Attentif, il m’écoutait... Puis, enthousiaste, il s’exclama : « Abed, si besoin est, tu peux compter sur mon aide ! »
Sur ce, nous nous mettions à parler passionnément du scénario et du rôle que notre artiste allait interpréter... Hadj Abdelkader, un paysan des débuts des années vingt qui voyait s’installer une colonie industrielle sur ses terres ancestrales pour en extraire le phosphate... Tout au long de mon récit, Bastaoui acquiesçait de la tête...
Je continuais à parler... quand son regard s’illumina subitement : « Mais c’est un honneur pour moi d’y participer ! Nous devons bien ça à notre bien-aimée Khouribga... »
Un mois plus tard, j’ai remis à mon ami Bastaoui une copie du scénario... Ce soir-là, on a encore discuté de son rôle... Et, me promettant de lire à tête reposée le scénario, il me donna rendez-vous pour le début du tournage à Khouribga...
Nous étions à deux jours du tournage quand j’ai composé le 06 65170512... Sa voix feutrée résonne toujours dans le creux de mes oreilles : « Hier, on m’a transporté d’urgence à l’hôpital... »
Bastaoui m’a supplié de reporter le tournage à une date ultérieure... Et de rajouter :
- Abed ! merci d’avoir pensé à moi, ton ami d’enfance...
- Nous devons bien ça à notre bien-aimée Khouribga,... avais-je répondu.
Puis, comme pour savourer le plaisir que procure l’évocation de la ville, chacun se recueillait en soi-même, bercé par le charme de nos souvenirs d’enfance...
Adieu mon ami Si Mohammed Bastaoui... Ton nom figurera au générique du film documentaire, « Sur les Chemins des phosphates »...
(1) : dans mon quartier d’enfance on m’appelait par le prénom de mon père
Un jeune sahraoui "sauvagement" torturé par la police marocaine
Le jeune sahraoui, Erguibanou Lehweij a été arrêté
lundi soir par une patrouille de la police marocaine à la ville occupée
d'El Aaiun et "sauvagement" torturé pour avoir participé à la
manifestation de la coordination des organisations sahraouies de droits
de l'homme.
Le jeune sahraoui a été soumis à la torture sur les différentes parties de son corps ce qui démontre l'usage excessif de la force par l'appareil répressif marocain, a indiqué une source judiciaire sahraouie, soulignant qu’il a été abandonné à son sort à quelques kilomètres à l’Est de la ville d’El Aaiun dans une heure tardive la nuit de lundi à mardi.
Le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental a condamné vigoureusement cet acte "criminel", soulignant la nécessité de faire pression sur l'Etat marocain pour arrêter la torture et les mauvais traitements à l’encontre des militants sahraouis qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à la liberté et à l’autodétermination. (SPS)
Le jeune sahraoui a été soumis à la torture sur les différentes parties de son corps ce qui démontre l'usage excessif de la force par l'appareil répressif marocain, a indiqué une source judiciaire sahraouie, soulignant qu’il a été abandonné à son sort à quelques kilomètres à l’Est de la ville d’El Aaiun dans une heure tardive la nuit de lundi à mardi.
Le Comité pour la défense du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental a condamné vigoureusement cet acte "criminel", soulignant la nécessité de faire pression sur l'Etat marocain pour arrêter la torture et les mauvais traitements à l’encontre des militants sahraouis qui réclament pacifiquement le droit de leur peuple à la liberté et à l’autodétermination. (SPS)
jeudi 18 décembre 2014
A Rabat, les Guich envahis par des pelleteuses
Texte : Jules Crétois
Ce 18 décembre, vers sept heures du matin, les forces
de l’ordre ont investi le Douar Ouled Dlim, sis dans le quartier Hay
Riad de Rabat. Ce douar, habité par les Guich Loudaya, la Société d’aménagement Ryad en revendique la propriété.
Les occupants des lieux assurent quant à eux, que les terres
collectives sur lesquels ils vivent ont été cédées à la tribu guerrière
par le sultan Moulay Abderrahman en échange de services militaires en
1838, une offre reconduite et formalisée par un dahir de 1919.
L’affaire
a donc été l’objet de litiges devant les tribunaux.
Mais l’expansion de Rabat et la spéculation immobilière ont pour le
moment visiblement raison de l’histoire des Guich. Vers huit heures, les
pelleteuses entament leur travail de destruction. Environ cinq maisons
en dur sont détruites. Puis c’est au tour des baraques de fortune d’y
passer. La centaine d’habitants présents sur les lieux résistent
symboliquement mais n’osent pas se montrer trop offensifs devant un
dispositif policier important. N’ayant nulle part où aller, ils comptent
tout de même dormir sur place, au milieu des décombres, désemparés.
Texte : Jules Crétois
Photos : Rachid Tniouni
Photos : Rachid Tniouni
http://telquel.ma/gallery/rabat-les-guich-envahis-pelleteuses
----------------------------

Ali Dabaj,
triste
#MAROC : Si j'avais eu une discussion avec mon cher ami Ali Fkir il y a quelques mois, je viens d'en avoir avec mon ami Hafid Laroussi quant aux expulsions des familles du quartier Ouled Dlim (Guich Oudaya) à Rabat...
Je suis toujours déconcerté pour mes dénonciations pour plusieurs raisons :
1- Mes ami(e)s militants devaient dénoncer la destruction d'un bidonville, où il se situe, avec une vie infernale, sans eau courante, ni électricité, ni égouts, et en général aucune sécurité quant aux incendies et inondations...ou œuvrer et veiller plutôt en amont que ces citoyens et leurs enfants puissent avoir un logement social décent ;
2- Si je sais que l'Mekhzen et ses filiales immobilières, les mafias de tous bords, ont exproprié des terre ancestrales, y compris celles de ma famille, en toute impunité ni reddition, c'est un fait ;
3- En revanche, ne nous cachons pas la tête : nous savons tous que la misère apporte la misère, plusieurs familles des bidonvilles avaient bénéficié d'appartements sociaux qu'elles avaient revendues à des Semsaras pour 30 à 50 briques en restant sur le bidonville et éventuellement redemander un autre logement...
4- Si j'avais désespéré du changement du Maroc par le haut, je crains qu'il faille beaucoup de travail avec le peuple afin de l'éduquer et l'avertir quant à ses propres dysfonctionnement et habitudes, entre autres corrompre et qu'il soit corrompu lui-même pour quelques miettes ;
5- Si je suis triste, nous devons continuer à agir pour le changement, bon courage à tous mes camarades et à toutes les âmes vives !
Je suis toujours déconcerté pour mes dénonciations pour plusieurs raisons :
1- Mes ami(e)s militants devaient dénoncer la destruction d'un bidonville, où il se situe, avec une vie infernale, sans eau courante, ni électricité, ni égouts, et en général aucune sécurité quant aux incendies et inondations...ou œuvrer et veiller plutôt en amont que ces citoyens et leurs enfants puissent avoir un logement social décent ;
2- Si je sais que l'Mekhzen et ses filiales immobilières, les mafias de tous bords, ont exproprié des terre ancestrales, y compris celles de ma famille, en toute impunité ni reddition, c'est un fait ;
3- En revanche, ne nous cachons pas la tête : nous savons tous que la misère apporte la misère, plusieurs familles des bidonvilles avaient bénéficié d'appartements sociaux qu'elles avaient revendues à des Semsaras pour 30 à 50 briques en restant sur le bidonville et éventuellement redemander un autre logement...
4- Si j'avais désespéré du changement du Maroc par le haut, je crains qu'il faille beaucoup de travail avec le peuple afin de l'éduquer et l'avertir quant à ses propres dysfonctionnement et habitudes, entre autres corrompre et qu'il soit corrompu lui-même pour quelques miettes ;
5- Si je suis triste, nous devons continuer à agir pour le changement, bon courage à tous mes camarades et à toutes les âmes vives !
Si vous voulez souhaiter qu’un malheur s’abat sur quelqu’un, c’est de lui souhaiter d’être à la place d’Ouzine. Le pauvre est mort de trouille, non pas la trouille de perdre des privilèges, mais la crainte d’être lynché par le régime.
Avec ce mondialito le Maroc est devenu la risée du monde, mais à vrai dire, le Maroc est déjà connu d’antan comme étant un pays absurde où tout ce qui se passe ne suit aucune logique, si ce n’est la seule logique de M6.
Au gré des coups d’humour du roi du Maroc, le pays est géré d’une façon stupide et idiote, c’est ce qui fait marrer de temps à autre le monde entier, ou choquer comme avec l’affaire Daniel Gate, le pédophile.
Tant que le roi garde les pleins pouvoirs, tout ce qui se passe au Maroc relève désormais de sa responsabilité directe et ses serviteurs ne viennent qu’en deuxième position.
Le Mondialito de foot se transforme en un tournoi mondial de water-polo !