Ils préparent une proposition de
résolution invitant le gouvernement à reconnaître l'État palestinien,
qui pourrait être votée dans les prochaines semaines, ajoute-t-on.
Dans une version provisoire de ce texte, obtenue par l'AFP, "l'Assemblée
invite le gouvernement français à faire de la reconnaissance de l'État
de Palestine un instrument pour obtenir un règlement définitif du
conflit".
En cas d'accord, le texte pourrait être rapidement déposé à l'Assemblée.
Le vote de l'Assemblée ou du Sénat ne vaudrait pas reconnaissance par
le gouvernement mais il serait forcément très symbolique, après celui
du Parlement britannique mi-octobre.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait déclaré à la
mi-octobre que la la France reconnaîtrait l'État palestinien "le moment venu", mais que cette décision devait être "utile à la paix".
"Nous ne voulons pas du symbolique mais du réel. Nous voulons choisir un moment et que cela soit efficace", avait-il ajouté.
Le texte "constate les menaces pesant sur la solution des deux
États, et notamment la poursuite illégale de la colonisation dans les
territoires palestiniens qui mine la viabilité d'un futur État
palestinien souverain".
Il souligne que "la solution des deux États, promue avec
constance par la France et l'Union européenne, suppose la reconnaissance
de l'État de Palestine".
Quelque 134 pays dans le monde ont reconnu la Palestine, selon
l'Autorité palestinienne, dont la Suède le 30 octobre. Israël avait
rappelé son ambassadeur à la suite de la décision de la Suède, qu'il
avait qualifiée d'"inutile" et de "malheureuse".
Belga
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