Coup de froid France-Maroc
Pour l’ACAT, nul n’est au-dessus de la loi
Ainsi donc, à cause
de l’ACAT, le torchon brûle entre la France et le Maroc.
Prévenue par notre
association de la présence à Paris du chef du contre-espionnage marocain, une
juge d’instruction française a envoyé sept policiers à la résidence de
l’ambassadeur du Maroc pour signifier à Abdellatif Hammouchi qu’elle souhaitait
l’interroger dans le cadre d’une enquête pour torture. Au nom d’un marocain aux
côtés desquels l’ACAT s’est constituée partie civile.
Cette démarche
judiciaire a suscité la colère des autorités marocaines et l’embarras du Quai
d’Orsay. L’incident diplomatique dû au dépôt de plaintes par l’ACAT et l’avocat
Joseph Breham a été largement médiatisé :
Face à
la vive colère exprimée par les autorités marocaines, le quai d'Orsay, a annoncé avoir « immédiatement demandé que
toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur cet incident
regrettable ».
Cette réaction du ministère des affaires
étrangères français, confortées par un appel passé par François Hollande au Roi
du Maroc, constitue une violation flagrante du principe de séparation des
pouvoirs en vertu duquel une autorité politique ne peut commenter une procédure
judiciaire.
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