le 22 février 2014 à
15h30 :
• Pour la libération des détenu(e)s politiques dans les prisons de l’Etat marocain.
• Pour rendre hommage aux martyrs. Pour la vérité et le jugement des responsables de leurs assassinats.
• Pour continuer la lutte et pour en finir avec le despotisme.
• Pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale.
Le Mouvement Marocain du 20 février s’inscrit dans la contestation de
l’ordre despotique établi au Maroc. Il représente à la fois le
ras-le-bol populaire qui touche la région du Maghreb et du Machreq et la
continuité des luttes qu’a connues le Maroc à travers son histoire
contemporaine. De la résistance contre le colonialisme et ses alliés
locaux jusqu’aux luttes pour la démocratisation en passant par les «
années de plomb ».
Le mouvement est né en février 2011. Il continue
de résister à un régime qui tente de revenir par tous les moyens à
l’avant 20 février 2011. Une brèche est ouverte. Le mur de la peur est
brisé. Les voix s’élèvent de partout. Elles touchent même aux « lignes
rouges » imposées par le régime : la Bey’a (cérémonie humiliante
d’allégeance), le budget pharaonique de la monarchie, la grâce royale,
l’absentéisme royal, etc. Les lignes de résistances ont bougé en faveur
des opprimé(e)s.
Malgré le reflux quantitatif de la contestation, le
mouvement poursuit son itinéraire militant en défiant les manœuvres et
la répression étatique qui a entraîné plusieurs martyrs et de nombreux
blessés et prisonniers politiques.
Le mouvement constitue un espoir
démocratique pour le peuple marocain. Il doit être soutenu par
l’ensemble des forces démocratiques et par tous les militants démocrates
pour mettre un terme à l’oppression de la classe dominante dirigée par
la monarchie.
À travers cette commémoration, nous réaffirmons notre
engagement indéfectible à lutter aux côtés de notre peuple pour
l’instauration d’une réelle démocratie politique, sociale, économique et
culturelle. Cela tout en étant aux côtés des masses populaires
(ouvriers, employés, fonctionnaires, paysans, chômeurs, étudiants,
jeunes, hommes, femmes, et tous autres opprimés) et de l’ensemble des
forces réellement démocratiques qu’elles soient politiques, syndicales
culturelles ou associatives.
Rassemblement devant l’ambassade du Maroc à Paris, le samedi 22 février 2014 à 15h30
«La volonté d'être libre ne meurt pas et la détermination de notre
peuple survivra à la puissance de nos oppresseurs» -
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