Ma crainte se justifie
d’autant plus qu'une petite minorité des Marocains diplômés, soit par
paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant goûté au
gaspillage et à la folie des grandeurs, ne sont pas prêts à renoncer à
leurs privilèges. De ce fait, ils oublient que toute vraie politique
nécessite à présent un débat rigoureux et ils refusent l’effort de
réflexion qui nous attend. Des consommateurs passifs et lamentables,
qui se regorgent de vocables fétichisés par le luxe, comme ils le font
de leur whisky et de leur champagne, dans ces salons à l’harmonie
douteuse.
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