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compagnie pétrolière française TOTAL a demandé un renouvellement d'un an
de sa licence controversée au Sahara Occidental occupé. WSRW appelle
les investisseurs à se désinvestir de la société. |
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Le site Business & Human Rights a publié le 14 décembre une déclaration reçue de TOTAL concernant ses opérations au Sahara Occidental.
L'entreprise
défend ses opérations et admet que «l'ONHYM et notre filiale locale ont
fait une demande de prolongation d'un an pour traiter et interpréter
les études sismiques en cours".
Western Sahara Resource Watch a
averti récemment que si TOTAL choisit de renouveler sa licence
controversée, il demanderait aux propriétaires de la société de s’en
désinvestir.
«La décision de TOTAL de poursuivre ses activités,
sabote clairement la résolution du conflit et ses opérations violent le
droit international. Les propriétaires de la société qui ne veulent pas
être associés à ce vol planifié des ressources naturelles du peuple
sahraoui devraient procéder immédiatement à leur désinvestissement de l'
entreprise ", prévient Erik Hagen, président du Western Sahara Resource
Watch.
La large zone du Sahara Occidental dans laquelle travaille
TOTAL est occupée par le Maroc depuis 1975/1979. L'occupation du Maroc
est condamné par l'ONU.
Voici la déclaration complète de TOTAL (Traduction non officielle WSRW.) :
1.
Le 2 décembre 2011, TOTAL E & P Maroc et l'ONHYM (Office National
des Hydrocarbures et des Mines) ont reçu une autorisation de
reconnaissance couvrant la zone extracôtière Anzarane. Les «informations
pertinentes sur zone extracôtière Anzarane » ont été publiées pendant
le premier trimestre 2012 sur le site Web de l'ONHYM, ainsi que tous les
accords pétroliers, les contrats de reconnaissance et de superficies
ouvertes (voir http://www.onhym.com/HYDROCARBURES/PartenariatetCoop%C3%A9rationP%C3%A9trole/Listedespartenaires/tabid/153/Default.aspx)
2.
Au cours de la première année de reconnaissance, notre filiale a
réalisé diverses études géologiques et géophysiques et a complété un
relevé marin au cours de l'été 2012. ONHYM et notre filiale locale ont
fait une demande de prolongation d'un an pour traiter et interpréter les
études sismiques en cours.
3. Notre filiale locale a mené des
travaux d'évaluation dans la même région il y a 10 ans. L’émergence de
nouvelles idées sur les potentiels en hydrocarbures de la région, et
l'amélioration des technologies sismiques nous amènent à demander une
nouvelle autorisation de reconnaissance sur la même zone.
4. Il
est important de rappeler qu'une autorisation de reconnaissance n'est ni
un contrat d'exploration, ni un contrat d'exploitation. Il permet des
travaux d'évaluation et d'enquêtes de nature géologique et géophysique
en vue d'évaluer la nature pétrolifère du sous-sol, et elle exclut des
forages exploratoires. Ce type d'autorisation de reconnaissance est
courant dans l'industrie du pétrole et du gaz, en particulier dans les
pays ou régions où l'existence d'hydrocarbures n'a pas encore été
démontrée.
5. Notre filiale a travaillé dans la zone offshore
susmentionnée en conformité avec les dispositions de la lettre
Conseiller juridique de l'ONU datée du 29 Janvier 2002, adressée au
Président du Conseil de sécurité des Nations unies, qui stipule que de
tels contrats de reconnaissance et d'évaluation « ne sont pas en
eux-mêmes illégaux ». Si les résultats de la période de reconnaissance
sont encourageants, toutes activités d’exploration et d'exploitation
seront menées en conformité avec les « principes de droit international
applicables aux activités touchant aux ressources minérales des
territoires non autonomes » et non pas « au mépris des intérêts et de la
volonté du peuple du Sahara occidental "(voir http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N02/249/87/PDF/N0224987.pdf?OpenElement).
Globalement, telle qu'il est exprimé dans notre Code de conduite, «
TOTAL respecte toutes les lois, règlements et décisions des Nations
Unies et de l'Union européenne" et respecte les règles de UN Business
and Human Rights. |
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